François Hollande doit de nouveau composer avec la menace terroriste. Selon le chef de l'État, des attentats ont été empêchés "cette semaine". Quatre Français ont été interpellés par la DGSI, lundi 13 juillet, veille de fête nationale. Bernard Cazeneuve a révélé qu'ils projetaient de réaliser "une action terroriste contre des installations militaires françaises".
Selon des informations de iTÉLÉ, les quatre personnes interpellées et suspectées de préparer un attentat avait une cible bien précise : le fort Béar, dans les Pyrénées-Orientales. Les suspects souhaitaient décapiter un militaire dans cette installation située en bord de mer, près de Collioure, à quelques kilomètres de la frontière espagnole.
Les quatre Français voulaient planifier une attaque sur un lieu symbolique. Aujourd'hui, le fort Béar est un centre national d'entraînement commando où se préparent les forces spéciales qui interviennent sur les terrains de guerre. Si l'assassinat n'était pas prévu dans le temps, les suspects ont dans un premier temps évoqué janvier 2016, soit un an après les attentats de Charlie Hebdo. Les services de la DGSI n'ont pas voulu prendre le moindre risque et ont procédé aux quatre interpellations lundi 13 juillet à l'aube du défilé national.
Dans cet attentat déjoué par les forces de l'ordre, le profil des suspects a de quoi interpeller. En premier lieu, leur jeune âge alors qu'ils sont respectivement âgés de 16, 17, 19 et 23 ans. Si trois d'entre eux sont toujours en garde à vue, le plus jeune a été remis en liberté.
Mais l'un des suspects attirent tous les regards. Il s'agit d'un ex-membre de la Marine nationale, réformé de la Grande muette. Ce dernier est présenté par plusieurs enquêteurs comme l'un des deux leaders du groupe, celui qui, en tant qu'ancien militaire, pouvait fournir à ses complices des informations précises sur leur cible.
L'identification de ces quatre jeunes a notamment été possible grâce à des écoutes téléphoniques centrée sur le suspect de 17 ans, relate Metronews. Considéré comme le deuxième leader du groupe, il avait auparavant été signalé pour ses "velléités de départ en Syrie", a détaillé le ministre de l'Intérieur mais aussi pour son activisme sur les réseaux sociaux.
Au micro de RTL, Manuel Valls a renouvelé ses propos concernant une "menace terroriste inédite" avant de préciser que la France déjouait "régulièrement" des attentats. "Ces individus représentaient un véritable danger et préparaient un attentat de grande ampleur. Nous continuerons de lutter sans relâche contre le terrorisme", a conclu le Premier ministre.
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