Marie s'infiltre victime d'une attaque antisémite à Marseille : l'avocat des mis en cause dénonce une "fausse agression"

Le 28 juillet dernier, l'humoriste connue sous le nom de Marie s'infiltre racontait sur Instagram avoir dû quitter un café à Marseille en raison de sa religion. Un récit remis en cause par l'avocat des auteurs présumés dans un communiqué publié ce vendredi 1er août sur les réseaux sociaux. 

Attablée à la terrasse de ce café, la comédienne explique avoir été reconnue par trois individus qui auraient prononcé son nom pour l’invectiver, puis crié de manière hostile le slogan "Vive la lutte du peuple palestinien". "Un slogan légitime, libertaire, mais crié de manière hostile et menaçante", écrit-elle dans son post. 

Se sentant visée en raison de son identité juive et craignant que la situation ne dégénère, Marie s'infiltre choisit de quitter les lieux.. "Je vois à leur réaction qu'ils sont là pour en découdre, qu'ils ne sont attisés que par la haine et m'ont choisie comme ennemie, raconte-t-elle. Je sens à leur violence, que ça peut vite mal tourner."

"Est-ce que j'ai été chassée parce que j'étais juive ?", se questionne la comédienne sur Instagram. "C'est impossible et pourtant je crois bien que c'est le cas", ajoute-t-elle. Pour Me Rafik Chekkat, qui se présente comme l'avocat désigné par les mis en cause, il s'agit d'"une fausse agression" et d'"un véritable emballement", dénonce-t-il dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. 

"Mes clients tiennent à rétablir les faits suivants : ils n’ont fait preuve d’aucune agressivité et n’ont prononcé aucun propos à caractère raciste", écrit-il. "L’humoriste est venue au contact de mes clients. Elle n’a pas été "chassée" comme elle l’affirme mais est partie de sa propre initiative avec l’homme qui l’accompagnait". 

Selon l'avocat, le gérant du café en question a confirmé ces éléments. "Choqués par l’ampleur prise par cette affaire, mes clients dénoncent un emballement médiatique et une surenchère politique – notamment du maire de Marseille – sur la base des seules assertions tronquées de l’humoriste", conclut Me Rafik Chekkat. Sur son compte X, Benoît Payan avait condamné les actes dénoncés par Marie S’infiltre, et appelé à la condamnation des auteurs.