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Arrêts maladie : le n°2 du Medef dénonce la "double peine" des entreprises

Pour Patrick Martin, vice-président du Medef, les entreprises n'ont pas à indemniser elles-mêmes les salariés pour des arrêts maladie de courte durée, comme le souhaite le gouvernement.

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux (gauche) et son vice-président Patrick Martin le 3 juillet 2018
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
Clémence Bauduin & AFP
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Premières dissonances entre le gouvernement et la nouvelle présidence du Medef ? Le patronat refuse de prendre en charge une partie des indemnités versées en cas d'arrêt maladie, comme le souhaite le gouvernement pour réduire les dépenses de l'Assurance maladie. Objectif : contraindre les entreprises à prendre en charge quatre jours d'indemnités journalières (IJ) pour les arrêts de travail de moins de 8 jours. Le nouveau vice-président du Medef, Patrick Martin, fait savoir son mécontentement dans Le Parisien.

"C’est la double peine !, estime-t-il dans les colonnes du quotidien. Les absences de courte durée sont extrêmement perturbantes pour l’entreprise et représentent un coût. On ne peut bien souvent pas remplacer la personne absente en recourant à un CDD ou à un intérimaire car on ne sait pas combien de temps le salarié restera absent", s'agace Patrick Martin, qui chiffre le coût de ce changement à "900 millions d’euros".

Fin juillet, dans une lettre adressée à Matignon, le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l'U2P, qui représente les artisans, ont fait savoir leur mécontentement. Ce "transfert aux entreprises constituerait une charge nette nouvelle que nous ne pouvons accepter", ont-ils prévenu. Ces derniers pointent dans le même courrier "la question des pratiques de prescriptions médicales" ainsi que "la responsabilisation du salarié".

Mais auprès du Parisien, Patrick Martin l'assure : pas question de pointer du doigt le salarié qui se met en arrêt maladie ou le médecin qui le lui prescrit. "Il nous arrive à tous d’être en arrêt maladie et il n’y a pas d’abus généralisé", déclare-t-il, avant de nuancer. "Il n’en demeure pas moins que les arrêts maladie augmentent depuis 2014 et il peut y avoir des abus", poursuit-il, demandant "un contrôle plus strict des prescriptions de la part de certains médecins".

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