Dans une tribune publiée mercredi 21 décembre dans Les Échos, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, demandait un renforcement du budget attribué à la Défense en passant de 1,77% du PIB à 2% avant la fin du prochain quinquennat. Une réclamation qui a finalement qui a finalement rencontré l’assentiment de François hollande dans les dernières semaines de son mandat, à l’occasion de ses vœux aux armées le 6 janvier.
"C’est clairement une bonne décision, ce qui est dommage, c’est ce qui c’est passé avant", regrette le général Vincent Desportes, “il faut absolument nous redonner des moyens". "Après avoir assez largement cassé la machine militaire de la France, il dit qu’il faut 2% du budget, s’agace-t-il, je trouve que c’est un peu fort de café".
Pour Vincent Desportes, François Hollande "a sacrifié le futur au présent" en laissant la facture à son successeur. Le haut-gradé de l’armée française espère que le prochain mandat permettra de redonner de "la masse" à une armée qui a peut-être trop misé sur la haute technologie.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.