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Amendes, retour à l'envoyeur, convocations : comment les collectivités s'attaquent aux dépôts sauvages

Un Français sur quatre avoue déposer ses déchets encombrants sur le trottoir. Les collectivités, elles, luttent contre ce fléau.

Des éboueurs procédant au ramassage des encombrants dans les rues d'Aix-en-Provence (illustration)

Crédit : SIPA

Gautier Delhon-Bugard

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Ce n'est pas un geste très citoyen, mais il est pourtant très courant : 1 Français sur 4 reconnaît qu'il abandonne ses encombrants sur les trottoirs. Quand on parle encombrant, on pense évidemment meuble ou électroménager, cassé ou pas d'ailleurs, mais qu'il est évidemment interdit de laisser n'importe où.

Dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, vous devez prendre rendez-vous sur internet ou par téléphone, un jour et une heure de ramassage sont définies. Le camion vient alors récupérer vos encombrants sur le trottoir au pied de l'immeuble. 


D'autres communes organisent une collecte hebdomadaire ou mensuelle. Là où il n'y a pas de ramassage, il faut se rendre à la déchèterie avec un justificatif de domicile. D'autres possibilités existent : le don a des associations, le réemploi grâce à des ressourceries qui réparent les objets ou dans des magasins qui, parfois, reprennent votre appareil si vous en achetez un neuf.

À quoi s'expose-t-on en cas de dépôt sauvage ?

Quand quelqu'un abandonne des déchets, des encombrants sur les trottoirs des villes, il risque une amende forfaitaire de 135 euros, une contravention de classe 4 payée au trésor public. 

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La mairie peut aussi décider d'une amende administrative qui entre dans ses caisses. Si un juge est saisi, l'amende peut s'élever à 750 euros et grimper jusqu'à 1.500 euros avec confiscation du véhicule s'il a été utilisé pour transporter les encombrants.

Certains élus emploient parfois la manière forte, la méthode retour à l'envoyeur en déversant les encombrants devant le domicile des contrevenants. "Aujourd'hui, les choses ont un petit peu évolué, explique pour RTL Christophe Dietrich, maire de Laigneville dans l'Oise. C'est-à-dire que je ne fais plus de retour à l'envoyeur directement au domicile". 

En 10 ans, on est passé de 4 à 5 dépôts par semaine à 2 ou 3 dépôts par an.

Christophe Dietrich, maire de Laigneville dans l'Oise

"Aujourd'hui, raconte-t-il, on ramasse les déchets, on les stocke au service technique, on fait venir la personne qu'on a identifiée. On lui verse les déchets à ses pieds, il les ramasse, il prend son amende et il prend aussi 250 euros par mètre cube qu'on a ramassé sur les lieux. En 10 ans, on est passé de 4 à 5 dépôts par semaine à 2 ou 3 dépôts par an".

Des élus proposent également d'installer des caméras de vidéosurveillance dans les zones touchées par le dépôt sauvage.

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