Quelque 200 migrants, encadrés par des militants de No Border, ont franchi la frontière franco-italienne, vendredi 5 août vers 18h à Menton (Alpes-Maritimes). Le fruit de la coopération entre les autorités des deux pays a permis de bloquer le groupe à quelques centaines de mètres de la frontière, s'est félicité la préfecture des Alpes-Maritimes. Selon le quotidien Nice-Matin, les migrants, en provenance d'un centre d'accueil de Vintimille (Italie), déambulaient vendredi soir dans les rues de Menton et aux abords du port.
"À 20h15, 152 personnes qui s'étaient regroupées sur les rochers étaient invitées à quitter les lieux, sans incident, et font actuellement l'objet d'une procédure de non-admission", a précisé la préfecture, indiquant qu'une cinquantaine d'étrangers en situation irrégulière étaient "en cours d'interpellation (...) en vue également d'une non-admission". Quatre militants No Border, un collectif controversé qui milite pour la liberté de circulation et la fin des frontières, ont également été appréhendés. L'un d'eux a été placé en garde à vue.
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a salué "l'efficacité des forces de l'ordre qui (...) ont mis fin sans délai à la tentative de franchissement de la frontière franco-italienne par 200 migrants environ, permettant leur réadmission immédiate en Italie". Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes et président du Conseil départemental Éric Ciotti a demandé à Bernard Cazeneuve "une action d'urgence visant à réadmettre en Italie, dès ce soir, les migrants qui viennent d'arriver à Menton", ainsi que le rétablissement de façon permanente du contrôle à la frontière franco-italienne.
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