Aéroports : d'où viennent les fausses alertes ?

Selon le ministre des Transports, Clément Beaune, près de 70 alertes à la bombe ont été reçues dans les aéroports français en cinq jours.

Des passagers à l'aéroport de Nice le 9 avril 2015 (archive).

Crédit : VALERY HACHE / AFP

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Monuments, aéroports, écoles... Depuis plus d'une semaine maintenant, la France fait face à de nombreuses fausses alertes à la bombe, forçant les autorités à évacuer à chaque fois les lieux concernés. Ainsi, dimanche 22 octobre, le château de Versailles a été évacué pour la septième fois en neuf jours.

Invité de Questions politiques sur France inter, France TV et Le Monde, ce dimanche, Clément Beaune a indiqué qu'il y avait eu "près de 70 alertes" à la bombe dans les aéroports français "depuis mercredi". Alors que les vacances de la Toussaint viennent de débuter, le ministre des Transports a ajouté qu'il y a avait eu moins de fausses alertes samedi.

Concernant le provenance de ces fausses alertes, "c'est quasiment toujours la même adresse email qui est utilisée, située en dehors de l'Union européenne, en Suisse", a expliqué le ministre, précisant que les auteurs étaient donc hors de portée des sanctions de l'UE. Il a par ailleurs appelé les hébergeurs français à collaborer : "Chacun a une responsabilité, y compris les plateformes, et les réseaux sociaux pour ne pas être le support de ce genre d'attaque".

Au total, "plus de 60 enquêtes, tous lieux confondus, ont été lancées", a conclu le ministre des Transports. Vendredi, un suspect a été interpellé pour l'unique alerte émise par téléphone concernant le château de Versailles, les autres ayant été postées sur un site internet gouvernemental, selon des sources policières.

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