Avec ses vidéos choc diffusées sur Internet, l'association L214 avait levé le voile sur des pratiques épouvantables contre les animaux dans les abattoirs. Grâce à elle, une commission d'enquête sur la souffrance animale a pu voir le jour et présenter mardi 20 septembre ses préconisations. Parmi elles : la vidéosurveillance, l'expérimentation d'abattoirs mobiles, une meilleure formation, un soutien psychologique pour les employés et plus de contrôles routiers.
Pour Johanne Mielcarek, porte-parole de L214, il s'agit d'un premier grand pas. "Il faut reconnaître vraiment une chose à la commission d'enquête, c'est qu'elle a mis pour la première fois dans le débat politique la question de ce qu'on fait subir aux animaux. C'est la première fois qu'on constate une telle avancée", se satisfait-elle au micro de RTL.
Il n'est pas possible de mettre à mort chaque jour trois millions d'animaux (...) La question de la consommation de viande se pose en France
Johanne Mielcarek
L'association attend néanmoins quelques éclaircissements, notamment sur l'utilisation de la vidéosurveillance. "Il va falloir voir quelles en seront les modalités. Si la vidéosurveillance n'est pas mise au service de la transparence auprès des consommateurs, il y aura probablement très peu d'intérêt. Il faut un accès à la société civile sur les vidéos tournées au sein de ces abattoirs", ajoute Johanne Mielcarek.
L214 déplore cependant la mise à l'écart de "certaines solutions immédiatement applicables" portant notamment sur le nombre d'animaux abattus quotidiennement et la consommation de viande. "Il n'est pas possible de mettre à mort chaque jour trois millions d'animaux en espérant porter une attention à chacun de ces animaux et leur épargner des souffrances. Donc la question de la consommation de viande se pose en France".
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