L’OCDE prévoit des perspectives de croissance pas très flamboyantes pour l’année prochaine. Il faut s’inquiéter ? Un peu car la machine ralentit partout dans le monde et plus particulièrement en Europe où la croissance attendue ne devrait pas dépasser 1,8%. Ce n'est pas de bon augure pour la France car traditionnellement la France a une croissance de son activité qui est toujours inférieure à la moyenne européenne.
Le bel alignement des planètes que l'on a connu ces derniers mois : les taux d'intérêt très bas, le prix du pétrole très bas, des échanges commerciaux très vivaces, qui est en train de se disloquer. En conséquence, les économies vont tourner moins vite, on va moins distribuer de richesses et donc il y aura moins d'emplois créés.
Ce n'est pas enthousiasmant, c'est même préoccupant pour l'équipe Macron qui a construit tout son quinquennat sur une activité économique vigoureuse. Si les prévisions de l'OCDE se confirment le treizième mois de pouvoir d'achat supplémentaire que nous avait promis Gérald Darmanin va s'évaporer très vite. On va le voir passer mais on ne va pas l'attraper.
C'est une hypothèse qu'il ne faut pas négliger, c'est d'ailleurs ce que la majorité des "gilets jaunes" pressent et nous fait remonter des territoires. S'il n'y a pas une forte accélération de la croissance dans les mois à venir, il est clair que cela va continuer à alimenter les braises de la contestation actuelle qui pour l'essentiel, il faut le rappeler, est le fruit des quinquennats Sarkozy et Hollande.
Durant cette période de 2008 à 2016, le revenu disponible des ménages français a baissé de 444 euros en moyenne selon l'Insee. Seuls les ménages les plus pauvres s'en sont un peu près tirés.
Il faut l'espèrer, tout est toujours possible. Le seul extincteur d'une crise potentielle c'est la croissance. La France est très tributaire de son environnement. Cet environnement est un petit peu plombé : la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis et les troubles actuels sur les marchés financiers, on l'a vu avec les bourses.
À nos frontières, il y a aussi l'inconnue du Brexit et la grenade italienne avec la querelle entre Bruxelles et Rome sur les affaires budgétaires. En plus, il y a les faiblesses françaises qui sont structurelles : la dépense publique ne recule pas en France, ce qui alimente le déficit, ce qui interdit toute baisse d'impôt alors que c'est la contestation actuelle.
Cela va freiner l’investissement car on va moins consommer et cela va peser sur l'emploi. Nous sommes en marge des cercles vertueux et il ne faudrait pas que l'on en soit expulsés.
Les Français ont retiré 2 milliards d'euros de leurs livrets A en octobre. Il s'agit de la plus forte décollecte depuis 2015.
Ikea va engager un grand virage stratégique : ses magasins vont se déployer dans les centres ville. Un mouvement destiné à doper ses ventes en ligne.
14/20 à l’Autorité de sûreté nucléaire. Elle ouvre un portail destiné aux lanceurs d’alerte sur des risques pour les personnes ou l’environnement. Une initiative qui pourrait être élargie à d’autres activités sensibles.
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