RTL évoquait les grandes lignes des conséquences de la réforme de l’assurance chômage en juillet dernier. L’Unédic persiste et signe. Si on fait une photo des 2,6 millions d’allocataires indemnisés aujourd’hui, ces mêmes allocataires une fois la réforme mise en œuvre seraient affectés dans un cas sur deux.
Parmi les conséquences, 4 allocataires sur 10 pourraient être concernés par des baisses de montant d’allocation. La réforme met en place une modification du calcul pour établir la somme versée chaque mois aux demandeurs d’emplois indemnisés. La baisse serait de 20 % en moyenne.
Pour simplifier, plus les allocataires seront précaires et plus leurs droits baisseront s’ils entrent au chômage après la réforme (par rapport à des allocataires actuels). Aujourd’hui, près de 200.000 demandeurs d’emploi indemnisés travaillent moins d’un mi-temps tous les mois. Ils touchent en moyenne 860 euros par mois. À l’avenir, ces mêmes demandeurs d’emploi n’auraient droit qu’à 430 euros par mois, des montants divisés par deux tous les mois, en contrepartie d’une durée plus longue d’indemnisation.
Les autres conséquences concernent la durée d’indemnisation et l’ouverture des droits au chômage. Pour les demandeurs d’emploi touchés progressivement à partir du mois de novembre, ce sera un petit peu chacun sa croix.
Certains n’auront plus droit du tout à des allocations, d’autres auront des indemnités, mais un peu plus tard qu’aujourd’hui, un chômage retardé souvent pour les plus jeunes, les moins de 25 ans, étudiants ou saisonniers par exemple. Ils seront 210.000 concernés dès la première année de mise en œuvre de la réforme.
Enfin, en un an, l’étude montre que 300.000 chômeurs verront la durée de leurs droits baisser. Cette baisse sera supérieure à un mois dans près d’un cas sur deux.
À la CFDT, le numéro 1 Laurent Berger évoque "une tuerie" pour les demandeurs d’emploi. De son côté le négociateur FO, Michel Beaugas, parle d’une "bombe à retardement" avec des "conséquences pires qu’attendues".
De son côté, comme lors de la première présentation en juillet dernier, le ministère du Travail remet en cause l’étude de l’Unédic en rappelant que les changements de comportement futurs des demandeurs d’emploi ne sont pas pris en compte dans l’étude et, qu’à l’heure actuelle, un indemnisé sur cinq touche en moyenne un montant d’allocation supérieur à son ancien salaire (montant versé en contrepartie sur une durée plus courte).
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