Ils sont de plus en plus mis en avant, mais ce succès n'est pas justifié sur le plan thérapeutique : les produits de santé se réclamant des probiotiques sont au centre d'une enquête de l'UFC-Que-Choisir, qui affirme que l'être humain "peut s'en passer".
Les probiotiques sont définis en 200 dans un rapport conjoint de l'OMS et de la FAO comme : "des micro-organismes vivants qui, ingérés en quantité suffisante, peuvent avoir un effet bénéfique sur la santé en améliorant la flore intestinale". Aujourd'hui, ces bactéries naturellement présentes dans l'organisme sont principalement vus dans les compléments alimentaires promettant d’aider à garder un microbiote en bonne santé et de retrouver son équilibre intestinal.
Mais l'UFC-Que-Choisir rappelle que les compléments alimentaires, contrairement aux médicaments, ne font l'objet d'aucune étude pour démontrer leur réel bénéfice avant la mise sur le marché. "L’usage d’allégations de santé portant sur les micro-organismes (telles que le terme "probiotiques") (...) vise les fonctions immunitaires, la digestion et est quelquefois associé aux enfants. Or, aucune allégation de santé n’est à ce jour autorisée pour ces bactéries", pointe également au détour d'une étude sur les allégations de santé sur internet la DGCCRF. Dans sa chronique sur RTL, Michel Cymes a déjà mis en garde contre les compléments alimentaires.
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