Ce fut l'un des arguments majeurs de la campagne olympique : avec des installations comme le Stade de France, des stades de football neufs à Lyon, Bordeaux, Lille et Nice, rénové à Marseille, un vélodrome fraîchement inauguré, Roland-Garros, Bercy, l'Arena 92 de Nanterre, ou encore une base nautique à Vaires-sur-Marne, Paris possède 95% des infrastructures nécessaires à l'organisation des JO 2024. En fait, le chiffre tombe à 93% selon l'estimation corrigée par la commission d'évaluation venue auditer la candidature parisienne en mai dernier.
Quatre sites sont désormais à construire intégralement. Trois le seront en Seine-Saint-Denis : le village olympique (17.000 lits), le centre aquatique (17.000 places) et le village des médias (5.000 chambres). Une deuxième Arena verra le jour à Bercy (8.000 places). À Saint-Denis, le centre de water-polo doit par ailleurs être rénové en profondeur. Les sites du Champ de Mars, de la Tour Eiffel, des Invalides, du château de Versailles et des Champs-Élysées, seront, eux, aménagés temporairement.
Pour séduire le CIO, les responsables de la candidature française se sont également engagés à ce que les nouvelles constructions laissent un héritage. Ainsi, les futurs villages olympique (à cheval sur les communes de Saint-Denis, l'Île-Saint-Denis et Saint-Ouen) et des médias (à Dugny, près du Bourget) seront transformés en "éco-quartiers" avec de 3.700 à 5.000 nouveaux logements à la clé.
Dans le "9-3" sont également annoncés des aménagements routiers, la construction de murs anti-bruit, l'enfouissement de lignes à haute tension ou encore la dépollution de certains terrains. Autant de projets attendus de longue date, mais dont la réalisation est désormais "sécurisée" par l'arrivée des JO, selon les élus locaux.
Au début des années 1990 l'attribution à la France de l'organisation de la Coupe du monde de football 1998 avait déjà accéléré la requalification d'un site désindustrialisé : la populaire ville de Saint-Denis héberge désormais le Stade de France, autour duquel a poussé un quartier d'affaires. Les JO, "j'ai l'habitude de dire que c'est le deuxième étage de la fusée", relève Patrick Braouezec, président de la communauté d'agglomération Plaine Commune.
Au delà de la seule Seine-Saint-Denis, les Parisiens et les Franciliens observeront la profonde rénovation de leurs lignes de métros, de tramways, de RER. Des chantiers antérieurement prévus mais qu'il sera aisé, par amalgame, d'imputer aux Jeux, sur le plan des nuisances comme des coûts. Le réseau du Grand Paris express (200 km de lignes automatiques, soit autant que le métro actuel, et quelque 70 gares) doit être achevé en 2030 pour une facture estimée à 26 milliards d'euros, budgétée bien avant la candidature.
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