Paris 2024 : une médaille du futur inventée par Philippe Starck

Après la torche olympique des Jeux Olympiques d'hiver de 1992 à Albertville, la médaille des JO d'été de 2028 à Paris ? Sollicité il y a plus de 20 ans par Jean-Claude Killy, Philippe Starck devrait une nouvelle fois apparaître en première ligne dans 7 ans pour la troisième venue des Jeux dans la capitale. Tony Estanguet a demandé au célèbre créateur français de plancher sur les trophées qui seront remis aux trois premiers de chaque épreuve.

Résultat, une médaille innovante, surprenante, qui, d'une simple rotation de la main, en libère une, puis deux, puis trois autres. Rien n'est acté, puisque le Comité international olympique doit encore valider le concept de ces quatre cylindres aimantés, où seule la face avant réservée aux champions portera le sceau de Niké, la déesse de la victoire. Mais le projet fait déjà l'unanimité car il répond à une envie très forte des athlètes.

"On est tous conscients au fond de nous, athlètes, que quel que soit le sport dans lequel on évolue, on doit cette victoire, cette quête de la performance et ce Graal de la médaille à beaucoup de personnes, souligne Jean-Philippe Gatien, ancien champion du monde et vice-champion olympique de tennis de table, directeur des sports de la candidature. J'aurais adoré partagé cette médaille avec mon papa, qui était mon plus fidèle supporter, et avec mes entraîneurs qui ont contribué à façonner cette performance".

Cette médaille au pluriel excite également Teddy Riner. Le judoka double champion olympique imagine déjà les parents des futurs champions pouvoir clamer avec fierté : "C'est la médaille de mon petit, j'en ai un morceau. Ça va rester gravé dans mon cœur, mais aussi chez moi et je la verrai tous les jours".