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Bonbonnes de gaz dans une voiture à Paris : les trois suspectes présentées à la justice

Les trois jeunes femmes arrêtées jeudi 8 septembre dans l'Essonne ont été présentées à la justice en vue d'une mise en examen.

Un important dispositif de sécurité a été mis en place à Boussy-Saint-Antoine jeudi 8 septembre 2016
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Clarisse Martin & AFP
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Les trois jeunes femmes interpellées jeudi 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine (Essonne) ont été déférées lundi 12 septembre devant le tribunal de grande instance de Paris, préalablement à une mise en examen par des magistrats antiterroristes.

Ces trois femmes, Inès M., 19 ans, Sarah H., 23 ans, et Amel S., 39 ans, avaient été arrêtées, soupçonnées d'avoir préparé un attentat aux alentours de Notre-Dame de Paris pendant le week-end du 3 septembre, durant lequel une Peugeot 607 avait été retrouvée chargée de bonbonnes de gaz pleines, mais sans dispositif d'explosion relié. Les deux plus jeunes étaient déjà dans les écrans-radars des renseignements français pour leur radicalisation.

Après leur première tentative dans le Ve arrondissement de Paris, elles projetaient de commettre un attentat dans l'Essonne ou à la gare de Lyon, à Paris, ou de se procurer des ceintures explosives, selon des sources proches de l'enquête. Selon les dires du procureur de la République de Paris François Molins, les trois mises en cause avaient une approche a priori rudimentaire. Dans l'appartement à Boussy-Saint-Antoine, sept bouteilles en verre vides avaient été retrouvées, avec "ce qui pourrait s'apparenter à des mèches artisanales en papier".

Une tentative d'attentat téléguidée depuis la Syrie, selon François Molins

Inès M., la plus jeune des trois femmes et fille du propriétaire du véhicule retrouvé dans Paris, avait dans son sac à main une lettre où elle faisait allégeance à l'État islamique et de la propagande jihadiste avait été retrouvée dans son ordinateur.

À écouter aussi

Selon les premiers éléments de l'enquête, Inès M. aurait abandonné le véhicule de son père à proximité de Notre-Dame de Paris en compagnie d'Ornella G., une complice mise en examen samedi 10 septembre à Paris et écrouée depuis. Inès M., aurait été en contact avec le jihadiste français Rachid Kassim, que les enquêteurs soupçonnent de commanditer des attentats depuis le territoire du "califat" irako-syrien, via l'application Telegram.

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