Après l'arrestation de trois jeunes femmes à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), au début de la soirée du jeudi 8 septembre, le procureur de la République de Paris François Molins a évoqué un "commando terroriste" constitué de jeunes femmes qui prévoyaient un "attentat téléguidé depuis la Syrie". Pour le magistrat, la vision selon laquelle l'organisation terroriste Daesh cantonnait les femmes à des tâches domestiques est aujourd'hui "largement dépassée".
L'identité des trois jeunes femmes arrêtées dans l'Essonne a également été divulguée. Il s'agit d'Ines M., âgée de 19 ans, Sarah H., âgée de 29 ans et d'Amel S., âgée de 39 ans. Elles ont été interpellées alors qu'elles sortaient de leur lieu de résidence à Boussy-Saint-Antoine. L'une d'entre elles, Sarah H., s'est ruée vers la voiture banalisée des forces de l'ordre et a asséné un coup de couteau de cuisine à un policier par la fenêtre ouverte du véhicule, le blessant à l'épaule. Une poursuite a commencé, pendant laquelle Ines M., qui a fait l'usage d'un couteau également, a été blessée à la cuisse et à la cheville par un tir de riposte des policiers.
L'une des trois jeunes radicalisées, Sarah H., est "connue des services spécialisés comme étant particulièrement liée à la mouvance jihadiste". Elle est "l'ancienne promise de Larossi Abballa, auteur de l'attentat de Magnanville, et d'Adel Kermiche, auteur de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray".
Jeudi 8 septembre dans la soirée, un homme a été interpellé aux Mureaux. Mohamed Lamine A., 22 ans, connu des services comme "un individu particulièrement radicalisé", et est le "frère d'un mis en examen écroué dans le dossier de Magnanville.
Deux couples résidant dans le Loiret avaient été arrêté mardi et mercredi 6 et 7 septembre. Le couple arrêté mercredi près de Montargis a été relâché vendredi 9 septembre. En revanche, Ornella G., 27 ans, la femme du deuxième couple arrêté mardi à Orange (Vaucluse) doit être déférée samedi 10 septembre, "en milieu de journée en vue de l'ouverture d'une information judiciaire et donc de sa présentation devant un magistrat instructeur antiterroriste", a expliqué François Molins lors de sa déclaration devant la presse.
Actuellement, 59 femmes sont mises en examen dans des dossiers de filières jihadistes ou de projets d'attentats, a évoqué le procureur de la République de Paris François Molins la semaine passée, notamment des mineures pour lesquelles il pointe les "profils très inquiétants", à "l'origine de projets terroristes".
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