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Soupçons d'emplois fictifs au MoDem : l'enquête confiée à des juges d'instruction

Le parquet a ouvert mercredi 19 juillet une information judiciaire contre X pour "abus de confiance, recel d'abus de confiance et escroqueries".

François Bayrou et Marielle de Sarnez, le 21 juin 2017
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Léa Stassinet & AFP
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Le MoDem reste dans la tourmente. Ce jeudi 20 juillet, le parquet de Paris a annoncé que des juges d'instruction enquêteraient désormais sur les soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur un certain nombre d'assistants parlementaires européens du parti centriste.

La veille, le parquet avait ouvert une information judiciaire contre X "pour abus de confiance, recel d'abus de confiance et escroqueries", qui faisait suite aux "premiers éléments recueillis dans le cadre de l'enquête préliminaire", ouverte elle le 9 juin dernier.

La justice cherche à savoir si certains collaborateurs d'eurodéputés de la formation centriste ont été en partie rémunérés par les fonds publics du Parlement européen, alors qu'ils auraient seulement travaillé pour le compte du parti.

Cette affaire, qui empoisonne le parti depuis plus d'un mois a démarré par une lettre de dénonciation de la députée européenne frontiste Sophie Montel, envoyée à la justice française le 14 mars dernier. À l'intérieur de celle-ci, elle mettait en cause 19 eurodéputés ainsi qu'une trentaine de collaborateurs européens.

Les représentants du MoDem au gouvernement ont dû démissionner

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L'enquête a pris un nouveau tournant le 7 juin dernier, lorsqu'un homme se présentant comme un ex-collaborateur européen de Jean-Luc Bennahmias, à l'époque membre du MoDem, déclare à la justice avoir travaillé "uniquement pour le siège". Le parquet avait alors décidé d'ouvrir une enquête préliminaire spécifique au MoDem. 

Le MoDem n'a jamais usé d'emplois fictifs.

François Bayrou

Ces rebondissements avaient poussé tous les représentants du parti centriste au gouvernement à démissionner. D'abord Sylvie Goulard, éphémère ministre des Armées, puis Marielle de Sarnez et François Bayrou. Le président du parti avait d'ailleurs assuré en conférence de presse que le MoDem "n'a jamais usé d'emplois fictifs", et qu'il y "avait personnellement veillé".

Mais le parti centriste n'est pas le seul visé par une enquête judiciaire à ce propos. Le Front national est également dans le viseur de la justice concernant des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen. Marine Le Pen a d'ailleurs été mise en examen le 30 juin dernier pour "abus de confiance" par les juges du Pôle financier. 

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