Au fil des présidentielles, les primaires du parti socialiste se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle qui s'organise en vue de la présidentielle 2017 représentera sûrement un tournant pour le parti. "Il est en train de se passer quelque chose de tout à fait historique, analyse Olivier Mazerolle. Depuis que François Mitterrand s'était emparé du parti socialiste au congrès d'Épinay, la présidentielle à gauche s'organisait autour du PS. Aujourd'hui, la primaire à gauche pourrait s'organiser autour d'Emmanuel Macron ou de Jean-Luc Mélenchon, plus vraisemblablement d'Emmanuel Macron", poursuit l'éditorialiste.
Mais si le vainqueur, qu'il s'agisse de Manuel Valls, d'Arnaud Montebourg ou d'un autre candidat, trouve face à lui François Fillon, Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon, il est légitime de se demander à quoi celle-ci peut bien servir. "Pour les électeurs de gauche, c'est l'occasion de donner leur avis et de décider quelle sera la ligne politique du futur parti socialiste, estime Christophe Jakubyszyn de LCI. "Cela pourra quand même servir un peu pour la présidentielle, parce qu'il y a une possibilité de rapprochement, de rassemblement, avec Emmanuel Macron en fonction du profil du candidat désigné. (...) On ne peut pas exclure une alliance entre le candidat désigné et Emmanuel Macron dans un sens ou dans l'autre", poursuit-il.
François Hollande a adressé son dernier discours de vœux aux Français en tant que président de la République, et cela n'a pas été une mince affaire. L'allocution n'est jamais retranscrite en direct : les vœux sont enregistrés dans l'après-midi du 31 décembre. Selon nos informations, le chef de l'État a dû s'y reprendre à cinq reprises avant la version finale... Et lorsque son staff l'a visionnée pour voir si tout était bon, l'émotion était palpable, surtout à la fin du discours. Certains conseillers se sont rendus compte à ce moment-là que le départ était pour bientôt.
Entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, les relations se réchauffent, mais ce n'est pas encore Embrassons-nous, Folleville !... C'est en tout cas ce que laissent entendre les sarkozystes. Pour eux, pas de doute : Nicolas Sarkozy participera à la campagne de François Fillon... Mais encore faut-il que son ancien Premier ministre le lui demande. Les sarkozystes y croient moyennement. En somme, d'après le camp Sarkoz, l'ancien président, lui, est totalement fair play et il n'est pas rancunier ; il n'attend que le signal de François Fillon.
L'affirmation de sa chrétienté par François Fillon suscite la polémique jusque dans son camp. Mardi 3 janvier sur TF1, le candidat de la droite a brandi sa foi pour contredire ceux qui l'accusent d'avoir un programme brutal, notamment en matière sociale. "Je suis gaulliste et, de surcroît, je suis chrétien, a affirmé François Fillon. Cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui soit contraire à la dignité humaine". Ces propos ont été dénoncés par François Bayrou, qui les associe à un mélange des genres maladroits. En off, un membre de l'équipe de campagne de François Fillon emboîte le pas au président du Modem. "S'il le répète, il perd l'élection", explique-t-il. L'avertissement est limpide.
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