Manuel Valls refuse d'accorder son parrainage à Benoît Hamon, ce qui fragilise encore un peu plus les relations déjà tendues entre le candidat et le PS. Pour Alain Duhamel, la décision de l'ancien Premier ministre reflète l'opposition des deux hommes. "Il faut quand même se rappeler que Benoît Hamon était le chef de file des frondeurs. Pendant deux ans, il a tout fait, non seulement pour entraver la politique du gouvernement, mais littéralement pour la saboter", explique l'éditorialiste.
De plus, les thèmes de campagne mis en avant par le candidat socialiste sont à l'opposé de ceux défendus par Manuel Valls. L'ancien premier ministre va-t-il se tourner vers Emmanuel Macron ? Pas forcément, selon l'éditorialiste. "Ce serait très prématuré, d'abord parce qu'aucun des deux n'en a vraiment envie, ils sont en rivalité. Surtout parce que ça enfermerait inévitablement celui qui soutiendrait dans le rôle, l'incarnation du quinquennat", poursuit Alain Duhamel.
Distancé dans les sondages, Benoît Hamon n'est pas pour autant définitivement écarté du second tour, mais "sa candidature est mal partie", selon Alain Duhamel. "C'est un manouvrier qui s'est présenté comme un prophète et il a voulu séduire la clientèle sur sa gauche de Jean-Luc Mélenchon. En fait, il a épouvanté celle de François Hollande". Selon Alain Duhamel, deux scénarios s'offrent pour la gauche à l'issue de la présidentielle : "Elle sera soit en miettes, soit en reconstruction", déclare-t-il.
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