Turquie : cinq soldats et un policier tués dans un nouvel attentat

Cinq soldats et un policier sont morts après une attaque à la bombe, samedi 2 avril, dans le sud-est de la Turquie. Il y a trois jours déjà, sept policiers ont été tués dans cette même région du pays.

À Diyarbakir, la principale ville du sud-est de la Turquie, sept soldats ont été tués dans un attentat jeudi 31 mars.

Crédit : ADEM ALTAN / AFP

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Cinq soldats et un policier des forces spéciales ont été tués samedi 2 avril dans un attentat à la bombe attribué aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à Nusaybin, dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde, d'après une information de l'agence de presse Dogan. Ces membres des forces de l'ordre participaient à une opération militaire dans cette ville de la province de Mardin. Une bombe laissée par des militants du PKK a explosé, a précisé l'agence de presse. Il y a trois jours, jeudi 31 mars, 7 autres policiers ont été tués et 27 personnes blessées dans un attentat à la bombe à Diyarbakir, la principale ville du sud-est de la Turquie. Les séparatistes kurdes en sont aussi tenus responsables.

Cette nouvelle attaque intervient dans un contexte de tensions entre le gouvernement turc et les rebelles. Après l'attentat à la voiture piégée qui a fait au moins 28 morts dans le centre d'Ankara, mercredi 17 février, les autorités turques ont attribué l'attaque au PKK. La branche armée kurde du parti avait formellement démenti cette accusation. Moins d'un mois plus tard, dimanche 13 mars, la capitale turque était à nouveau frappée, avec l'explosion d'une voiture piégée faisant au moins 36 morts. Une femme liée aux rebelles kurdes du PKK a été soupçonnée d'être responsable de cette attaque. Le 19 mars, c'est Istanbul, la plus grande ville de Turquie qui a été touchée par un attentat-suicide faisant 4 morts.

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