Yannick Noah : "Allez les Bleus, allez !"

INVITÉ RTL - Le chanteur a appelé les Français à soutenir leur équipe nationale au prochain Mondial de football au Brésil (12 juin-13 juillet), jeudi 13 mars sur "RTL".

Yannick Noah assiste à un match de son fils basketteur, Joakim, le 9 mars 2014 à Chicago

Crédit : AFP / Jonathan Daniel

EXCLU - L'intégralité de l'interview de Yannick Noah par Anthony Martin

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Réagissant à la liaison supposée entre le président de la République François Hollande et l'actrice Julie Gayet, révélée par le magazine Closer, et après avoir révélé avoir été placé sur écoute, Yannick Noah s'est emporté contre "les balances", avant de s'étonner du manque de soutien apporté selon lui à l'équipe de France de football.

Maintenant, quand t'es une balance, t'es une superstar

Yannick Noah

"Je me souviens quand j'étais jeune, il y avait un truc qu'on ne devait pas faire, c'était rapporter, a expliqué le chanteur engagé, qui avait auparavant réagi aux attaques de Marine Le Pen sur son dernier morceau. Moi, j'ai grandi avec ça. Maintenant, quand t'es une balance, t'es une superstar. Maintenant, c'est chic de balancer. C'est à dire que tu sors de chez toi, il y a un mec qui te prend en photo, il va balancer. C'est incroyable. On a une époque 'vive les balances'. Je trouve ça naze. C'est juste pas possible".

Mais qu'est ce qu'on attend pour être derrière notre équipe ?

Yannick Noah

Et l'ancien tennisman de développer sa pensée, en effectuant un parallèle avec l'univers sportif : "Je ne pense pas qu'on soit très stimulés et que notre société s'élève du coup. Je pense qu'on est plutôt attirés vers le bas. Ce serait mieux d'essayer de proposer des solutions, des idées pour essayer de gagner, ensemble. Regardez le sport. Il y a une Coupe du monde de foot. Mais qu'est ce qu'on attend pour être derrière notre équipe ? Tous les pays sont derrière leur équipe, et nous on est en train de se demander 'est-ce qu'on l'aime bien celui-là ?' C'est assez typique de ce qui nous arrive, c'est dommage. Moi, je dit : allez les Bleus, allez ! Allez les Bleus".

"L'aspect mental, je vais même aller plus loin, l'aspect affectif, c'est hyper important, insiste ensuite Yannick Noah. Il y a une grosse différence entre jouer avec un public qui vous encourage et un public qui vous dire dessus", conclut-il, tout en précisant avec fermeté : "Je ne donne pas de leçon". Au Brésil, la France affrontera le Honduras le 15 juin, la Suisse le 20 juin et l’Équateur le 25 juin.