Julie Gayet : "Ma vie privée est ma vie privée"
VIDÉO - Alors qu'elle présentait un documentaire à New York samedi 8 mars, la comédienne a éludé toutes les questions relatives à sa vie privée.
Il lui aura fallu traverser l'Atlantique pour prononcer ses premières paroles. Deux mois après les révélations du magazine Closersur sa relation avec François Hollande, Julie Gayet est sortie de son silence, samedi 8 mars à New York.
"Ma vie privée est ma vie privée", a-t-elle déclaré. Il y a une semaine, aux César à Paris, l'actrice était restée muette. Julie Gayet était présente aux États-Unis pour présenter son film, à Manhattan, réalisé avec l'acteur Mathieu Busson, à l'occasion du festival de l'Alliance française "Rendez-Vous French Cinema". Des dizaines de journalistes français étaient présents dans la Salle de l'Auditorium.
Un public bienveillant
Elle est apparue presque sur la pointe des pieds. "Je suis honorée et intimidée", dit-elle d'une voix douce en présentant son film intitulé Cineast(e)s. Elle a l'air gênée d'avoir à prendre le micro devant l'auditorium de l'Alliance Française de New-York.
Mais le public, constitué de beaucoup d'Américains qui ne s'attendaient pas à la voir ce soir-là, va se montrer bienveillant. "Y-a-t-il des films de femmes ?", "les réalisatrices sont-elles plus audacieuses ?", lui demandent-ils. Julie Gayet fait l'effort de répondre en anglais.
Merci, ça va très bien
Julie Gayet
Même quand un journaliste français finit par l'interroger sur sa relation avec le président Hollande : "My private life is my private life", coupe Julie Gayet, sous les encouragements de l'assistance.
Quelques minutes plus tard, une autre journaliste tente une approche différente : "C'est la première fois que vous vous exprimez en public, est-ce que vous allez bien ?". "Merci, ça va très bien", répond Julie Gayet avant d'évoquer "un petit coup de fatigue", dû au "jet lag", le décalage horaire.
"Je vais prendre un café, ça ira mieux", dit-elle. De fait, Julie Gayet n'est pas bien vaillante en repartant. Est-ce la réalisatrice angoissée ou la "First lady" non assumée qui vient de quitter la scène ? Sans doute un peu des deux.
