En championnat, Paris est imprenable. À l'occasion de la 23e journée de Ligue 1, vendredi soir, le Paris Saint-Germain s'est tranquillement imposé 2-0 contre les Girondins de Bordeaux. Un succès face au septième très important pour le leader du championnat, après deux contre-performances, et, surtout, avant le choc du prochain acte contre Monaco, deuxième à six longueurs.
Sans Yohan Cabaye dans son onze de départ, le PSG évoluait, en l'absence de Marco Verratti et Adrien Rabiot, avec Javier Pastore dans son milieu à trois. Cela n'empêchait pas les Parisiens de se retrouver au cours de la première période avec une possession de balle atteignant les 70%.
Sauf que cette domination était bien trop stérile. S'ils parvenaient effectivement à acculer les Bordelais en défense, et même dans leur surface, les hommes de Laurent Blanc affichaient des difficultés pour se procurer des occasions franches. La faute soit à des Girondins attentifs, soit à un Zlatan Ibrahimovic très en vue avec ses décrochages mais pas forcément bien inspiré dans ses choix, ou alors à un manque de mouvement de ses coéquipiers lors des phases de construction.
Mais comme le PSG confisquait outrageusement le ballon et récupérait parfois le ballon dans le camp adverse, il avait la main mise sur le match. Alors forcément, lorsqu'Edinson Cavani accélérait le jeu avec des remises de Maxwell, Bordeaux n'était pas loin de craquer. Finalement, Lucas, bien qu'en position de hors-jeu, dans son meilleur exercice à savoir le débordement côté droit suivi par un centre, envoyait un caviar sur le pied de Zlatan Ibrahimovic, esseulé dans la surface de réparation. L'attaquant suédois ne s'est pas fait prier pour inscrire son 18e but de la saison (58e).
Pour tenter de réagir sous la pluie s'abattant sur le Parc des Princes, l'entraîneur bordelais Francis Gillot décidait de faire entrer André Poko et Guillaume Hoarau. L'ancien Rouge et Bleu a été ovationné par le public, comme cela avait été fait contre Nantes avec Fabrice Pancrate. Sur le terrain, Hoarau tentait de sonner la révolte avec une frappe cadrée mais absolument pas dangereuse.
Alors, en réponse ce double changement, Laurent Blanc décidait de densifier son entrejeu en faisant entrer sa nouvelle recrue Yohan Cabaye, à la place de Javier Pastore, peu en vue dans ce registre de relayeur. Bordeaux, dans la foulée réussissait à s'approcher près de la surface adverse. En récompense, le septième de Ligue 1 obtenait un corner qui ne donna rien.
En fait, le fait notable de cette fin de match était la blessure d'Edinson Cavani, qui boitait en se tenant l'arrière de la cuisse après une accélération. Un pépin physique qui intervient à une semaine du choc contre l'AS Monaco, mais surtout contre le Bayer Leverkusen (18 février).
Pour finir, afin de s'assurer la victoire et de clouer le spectacle, Alex mettait au fond des filets un ballon mal tapé en corner par Lucas, double passeur sur ce match (88e). Un break consécutif à une tête sur le poteau de Yohan Cabaye.
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