Coupe du monde 2014 : à Copacabana, les marchands comptent sur la "Copa"
REPORTAGE - J-100 avant l'ouverture de la Coupe du monde au Brésil ! La plage de Copacabana, à Rio de Janeiro, se prépare à accueillir l'évènement, notamment la finale.
Au Brésil, à 100 jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football, c'est l'été mais aussi la fin de la plus grande fête populaire de la planète, le carnaval de Rio de Janeiro. C'est d'ailleurs dans cette ville que se tiendra la finale le 13 juillet. Mais Rio, c'est aussi et surtout le quartier et la plage de Copacabana.
Là-bas, les petits marchands attendent beaucoup de la "Copa" pour leur business. Ainsi, sur le petit marché de ce lieu touristique, le stand des maillots de l'équipe du Brésil, jaune soleil, tenu par Giovani se voit de loin. Et d'ici quelques semaines, il espère tripler ses ventes.
"C'est une belle opportunité, on va entendre parler du Brésil dans le monde entier. Alors le Brésil doit donner l'exemple. C'est la dernière ligne droite avant la Coupe ! Chez moi, ce que les gens recherchent le plus, c'est les maillots de Neymar pour enfant, parce qu'il joue très bien au Barça en Espagne", raconte-t-il au micro de RTL.
Des tonnes de sifflets
Mais pour être un fervent supporter, il ne faut pas seulement revêtir la tunique de son joueur favori. Il faut également faire du bruit. Maria est là pour ça. Elle vend des instruments de musique brésiliens, et notamment des petits sifflets en bois faits à la main. Ce seront peut-être les "vuvuzela" de demain, ces cornes qui faisaient retentir un incessant bourdonnement dans les stades sud-africains lors du Mondial 2010.
"Je me prépare à en faire des tonnes, à la main. Je fais des réserves. Je veux en vendre 10.000. Souvent, les gens en achètent vingt d'un coup pour les donner à des amis. C'est tellement joli !", s'exclame-t-elle.
Mais depuis les , lors de la Coupe des Confédérations, les Brésiliens pensent de plus en plus aux retards structurels importants et aux dépenses liées à cette Coupe du monde, dans un contexte de tensions sociales qui se noie, cette semaine, dans la folie du carnaval.
À écouter
