Dominateur, gestionnaire, létal. Le Paris Saint-Germain a déployé toute la panoplie du parfait leader pour s'imposer avec autorité à Bastia. On attendait une revue d'effectif de la part de Laurent Blanc, elle fut de petite ampleur, le coach parisien montrant bien que la priorité absolue était la Ligue 1, et qu'il sera plus opportun de faire tourner face à Leverkusen, mercredi, à la faveur d'un match aller dominé (4-0).
Face à des Bastiais qui ont mis 45 minutes avant d'entrer dans la rencontre, les Parisiens ont déroulé en première période, sur les ailes d'un Ibrahimovic royal et impliqué sur les 3 buts. Le sursaut corse n'a pas vraiment inquiété cette machine calibrée pour dominer la France, en attendant l'Europe.
Il n'aura fallu que 15 secondes au PSG pour faire trembler Furiani, lorsque Lavezzi, sur une bourde de Modesto, servit Lucas en retrait. Face au but vide, le Brésilien frappa mais Modesto rattrapa son erreur en dégageant sur la ligne. Un aperçu d'un début de match canon du PSG symbolisé dès la 7e minute par Zlatan qui, après un double une-deux avec Lucas, reçut un centre de son coéquipier qu'il reprit de la tête pour son 23e but. Le leader n'était pas venu en touriste sous le grand soleil corse. Paris voulait rester autoritaire dans son championnat, et Ibrahimovic allait être l'instrument de cette domination.
A la 19e, sur un ballon remisé de la tête par Rabiot, le
Suédois sortit une passe dont il a le secret, du talon, à l'aveugle, à 1m50 du
sol, façon kung-fu. Une passe décisive dans la course de Lavezzi qui se
présentait seul pour tromper Leca. Dans ce contexte, Rabiot paraissait à l'aise et profitait
des décrochages d'Ibrahimovic pour donner des solutions, comme à la 34e,
quand la remise de son avant-centre lui permit de frapper du droit, mais Leca
captait. Le PSG était alors en démonstration. Le
public sifflait une équipe qui ne pressait pas et qui laissait les virtuoses
parisiens s'amuser balle au pied. A la fin des 45 premières minutes, le PSG se
baladait avec 72% de possession et 94% de passes réussies.
Après le repos, Bastia montrait enfin un visage différent, avec un pressing bien plus présent et quelques approches dans les 30 mètres adverses. Khazri, notamment, se montrait incisif et actif, mais sa frappe à la 50e minute n'était pas cadrée. En face, les espaces s'ouvraient pour Paris, qui aurait corser l'addition lorsque Maxwell servait Lucas, mais ce dernier n'arrivait pas à reprendre dans les 6 mètres adverses. Le match prenait petit à petit du rythme et à la 63e, Boudebouz, servi par Khazri, déclencha du gauche mais Sirigu veillait. C'est le moment que choisit Laurent Blanc pour mettre Cabaye et Matuidi sur le terrain. Deux remplaçants de choix qui donnaient plus d'intensité au milieu.
Le milieu parisien reprit sa domination et son pressing un peu oublié. Sur une balle récupérée dans le rond central, Zlatan eut l'opportunité de frapper à l'entrée de la surface mais c'était sur Jean-Louis Leca. Paris n'allait plus être inquiété et restait par contre à l'affût d'un contre pour donner au score une ampleur plus importante. A la 88e minute, Zlatan dévia un ballon aérien de la tête, dans la course de Lavezzi, comme en première mi-temps. Cette fois, l'Argentin choisit de dribbler Leca avant de propulser le cuir dans le but. 3-0, un après-midi sans problème pour un leader incontestable.
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