Certes, l'Inter Milan n'est plus cette grosse cylindrée qui affolait l'Europe, comme en en 2010 avec un retentissant quintuplé, sous le management de José Mourinho. Certes, depuis seize mois, l'équipe désormais conduite par Walter Mazzarri obtient des résultats en dents de scie (elle n'a jamais réussi à obtenir trois victoires d'affilée). Certes, l'Europa League n'a pas le prestige de la Ligue des champions. Et Saint-Étienne n'y a marqué aucun but en trois matches de poule cette saison.
Mais tout de même : sur le papier, l'affiche entre les Verts et le club italien a de l'allure et renvoie immanquablement au glorieux passé des Stéphanois en Coupe d'Europe, qui n'avaient plus reçu un hôte aussi prestigieux depuis Hambourg en décembre... 1980. Pour l'occasion le stade Geoffroy-Guichard sera évidemment comble.
Sur le plan comptable dans cette phase de poules d'Europa League, les Verts se traînent après trois matches nuls 0-0 en autant de journées. Mais après la marée verte qui avait envahi Milan il y a deux semaines, quoi de mieux que la réception de l'Inter pour enclencher une dynamique ? Il vaut mieux l'emporter pour ne pas voir s'échapper les surprenants Azerbaïdjanais de Qarabag (4 points), qui reçoivent Dnipro après l'avoir battu en Ukraine (1-0). L'Inter de son côté sera qualifiée si elle l'emporte et que Dnipro ne s'impose pas à Qarabag.
De son côté, Lille, en chute libre avec six matches sans victoire (L1 et C3 confondues), ouvre sur le terrain d'Everton une séquence périlleuse de quatre matches consécutifs à l'extérieur (avant Reims, Krasnodar et Bordeaux). En Europa League, les Nordistes ont fait trois nuls, et une nouvelle contre-performance amenuiserait leurs chances de qualification, surtout si Wolfsburg (4 points) bat Krasnodar.
Le Losc, qui disputera son 100e match européen, sera privé de son milieu offensif Lopes (ischio-jambiers). Roberto Martinez, l'entraîneur d'Everton, a le choix en attaque entre Eto'o, Lukaku, Arouna Koné et l'ex-Lillois Mirallas. Le club anglais (5 points) serait assuré de garder la tête en l'emportant.
Enfin, l'En Avant Guingamp (4 points) ferait un grand pas vers la qualification en 16es de finale en battant le Dynamo Minsk. Surtout si dans le même temps la Fiorentina s'imposait sur le PAOK, comme lors de la précédente journée ; Guingamp conserverait alors sa deuxième place y compris en cas de nul. La Fiorentina, elle, n'a besoin que d'un nul pour voir les 16e de finale.
Les Bretons ont redressé la barre face à Bastia samedi (1-0) après leur claque historique (2-7 face à Nice), mais ils doivent aussi préparer le déplacement à Lyon dimanche, sachant qu'ils restent en bas du classement (16es).
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