PSG : après avoir été sifflé, Neymar délivre le club avec un but sublime

COMPTE-RENDU - L'attaquant brésilien a électrisé le Parc des Princes avec un retourné acrobatique dans le temps additionnel contre Strasbourg. Le PSG l'emporte sur le fil 1 à 0.

Après avoir été sifflé, Neymar offre la victoire au PSG

Crédit : Martin BUREAU / AFP

Je m'abonne à la newsletter « Sport »

Le PSG s'est imposé sur le fil (1-0) lors du temps additionnel face à Strasbourg, samedi 14 septembre, grâce à un splendide retourné de Neymar lors du temps additionnel.

Après avoir été conspué par les supporters, le but du Brésilien permet au PSG de consolider sa première place en tête du championnat de France avec 12 points, en attendant les rencontres de la soirée et à quatre jours du choc en Ligue des champions face au Real Madrid, toujours au Parc des Princes.

L'ancien Barcelonais en position de numéro 10 aurait même pu inscrire un doublé à la dernière seconde de la partie, mais son équipier Angel Di Maria était hors-jeu au début de l'action (90+5).

Une victoire précieuse

Les Parisiens ont eu beaucoup de mal à se créer des occasions face à une équipe strasbourgeoise bien regroupée, laissant parfois des espaces au milieu de terrain aux visiteurs, sans grandes conséquences.

La victoire parisienne permet de donner un peu plus de confiance aux équipiers de Thiago Silva avant d'entamer une nouvelle campagne européenne face au Real Madrid de Zinédine Zidane mercredi soir. Sans Neymar (suspendu), ni Kylian Mbappé (blessé), mais peut-être avec son buteur Edinson Cavani (en reprise).

Après quatre mois d'absence et d'interminables rumeurs pour son départ, la rentrée de la star du foot sous les couleurs parisiennes a été très agitée au Parc des Princes. Des sifflets ont retenti dans le stade dès les premières minutes de jeu.

"Il est temps de tourner la page, aujourd'hui, je suis un joueur du Paris Saint-Germain, je donnerai tout sur le terrain", a-t-il lancé après la rencontre, osant s'exprimer pour la première fois sur cet été fou et assumant que quitter le club, "c'est ce qu'(il) voulai(t)". Comme pour associer la parole aux actes, dans une première tentative de réconciliation.