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Mercato OL : pourquoi Lyon, libre de recruter, ne pourra pas faire de folies cet hiver

La DNCG a allégé les sanctions visant le club rhodanien jeudi 11 décembre après le point de mi-saison pour évaluer sa situation financière. Six mois après le départ de John Textor, Lyon n'est plus soumis à un encadrement de ses transferts.

Le Lyonnais Corentin Tolisso en Ligue Europa contre le RB Salzbourg au Groupama Stadium, le 2 octobre 2025.

Crédit : Cyril Lestage / DPPI via AFP

Gabriel Joly

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Bonne nouvelle pour les Gones. Ce vendredi 12 décembre, l'Olympique lyonnais trône toujours en tête de la Ligue Europa après sa victoire sans forcer contre Go Ahead Eagles la veille (2-1) au Groupama Stadium, mais le club peut surtout se féliciter d'avoir vu son encadrement des indemnités de mutation de joueurs levé par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) à l'issue de son audition de mi-saison.

Après quasiment deux heures d'audience, le gendarme financier du football français a allégé jeudi les restrictions imposées à l'OL en juillet dernier, au moment où elle avait annulé sa rétrogradation administrative en Ligue 2 en appel. Autrement dit, Lyon va pouvoir recruter avec les mains bien plus libres cet hiver, alors que l'effectif semble un peu court : dans l'idéal, Paulo Fonseca aurait besoin d'un avant-centre, d'un ailier et d'un défenseur.


"Nous sommes très fiers de la décision de la DNCG, qui souligne l'immense travail que nous avons accompli ces derniers mois. Grâce à la mobilisation de toutes et tous, l'OL poursuit son retour et nous avons hâte de vous retrouver à nos côtés au stade, ainsi que dans tout ce que nous entreprendrons", a réagi la présidente Michele Kang, entendue dans les locaux de la Ligue de football professionnel à Paris, dans un communiqué.

Toujours scruté par l'UEFA

Si les affaires vont mieux entre Rhône et Saône, les conséquences de l'ère John Textor, le propriétaire américain du club qui a quitté sa présidence en juin, ne sont pas pour autant tout à fait réglées. Malgré une grosse diminution ces derniers mois, la masse salariale de Lyon reste encadrée.

En novembre, Eagle Football Group, la société qui gère l'OL pour la maison mère Eagle Holding Bidco (détentrice également de Molenbeek en Belgique et Botafogo au Brésil) a annoncé un résultat net déficitaire de 201,2 millions d'euros pour l'exercice 2024-25 arrêté au 30 juin, soit 175,3 millions d'euros de plus que la saison précédente. Au bilan, la dette monte à 517,9 millions d'euros.

Il ne devrait donc pas y avoir de folies sur le marché des transferts, sachant que l'OL devra probablement vendre un ou plusieurs éléments pour dépenser en restant dans les clous.

Le club est également scruté par l'UEFA, avec qui elle a passé un accord l'été dernier pour ne pas cumuler un déficit supérieur à 60 millions d'euros sur trois ans, dixit L'Equipe. Reste donc à savoir si le tant désiré Brésilien Endrick, que les rumeurs envoient chez le 5e de Ligue 1, pourra bien être prêté par le Real Madrid en janvier pour renforcer le front offensif.

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