Suite et fin des quarts de finale de la Ligue des Champions, ce mercredi 17 mars. Un match capital pour le Bayern Munich, qui n'a plus que cette compétition pour tenter d'éviter une saison blanche. Mais après leur match nul contre Arsenal (2-2) au match aller, tout était encore à faire pour les Allemands.
Et ce fut loin d'être facile pour les hommes de Thomas Tuchel. Le spectacle du match aller a laissé en première période la place mercredi dans une Allianz Arena frigorifique (4 degrés au coup d'envoi) à un match très tactique entre deux équipes se redoutant visiblement. Le côté gauche offensif du Bayern Munich a posé le plus de problèmes à la défense londonienne, Noussair Mazraoui, à la 23e minute, et Jamal Musiala, une minute plus tard, ont été les premiers à chauffer les gants du gardien d'Arsenal, David Raya.
Étincelant à l'Emirates, Bukayo Saka a eu plus de mal face à Raphaël Guerreiro et Mazraoui, et le danger est plus venu de Gabriel Martinelli, seul à 11 mètres mais dont le plat du pied droit est arrivé directement sur Manuel Neuer.
Dominateurs en seconde période, les Munichois ont progressivement mis la pression sur le but de Raya. Leon Goretzka et Raphaël Guerreiro ont touché les montants. Et c'est finalement Joshua Kimmich, servi par Raphaël Guerreiro, qui inscrit le seul but de la rencontre, à la 63e minute de jeu, d'un coup de la tête parfait en prenant à contre-pied le gardien d'Arsenal David Raya.
Après l'ouverture du score, Thomas Tuchel a fait rentrer le Sud-Coréen Kim Min-jae et le Français Dayot Upamecano pour densifier sa défense et tenir face aux rares assauts londoniens en manque d'inspiration mercredi soir en Bavière.
Les Allemands ont dû attendre longtemps pour savoir qui de Manchester City ou du Real Madrid ils affronteront. Car c'est au terme d'une séance de tirs au but durant laquelle Andriy Lunin, portier du Real, s'est illustré en stoppant deux tentatives, permettant aux Espagnols de continuer dans la plus grande des compétitions européennes (3-3, 1-1, 4-3 aux tirs au but).
Les hommes de Carlos Ancelotti ont dû batailler pour décrocher cette qualification. Car l'opposition était de taille. Favori et tenant du titre, c'est pourtant Manchester qui concède l'ouverture du score, dès la 12e minute, grâce à Rodrygo.
Outre quelques opportunités espagnols, ce sont bien les Anglais qui dominent ce match. Preuve en est avec les 33 tirs tentés (8 pour les Espagnols) et les 88 ballons touchés dans la surface adverse (contre 12). Mais cette domination est restée stérile, tant le Real Madrid a fait preuve de solidarité.
À 14 minutes du coup de sifflet finale, Kevin De Bruyne délivre enfin l'Etihad Stadium après une belle percée de l'ancien du Stade Rennais, Jérémy Doku, entré en jeu quatre minute plus tôt, qui a dynamisé l'attaque anglaise. Si Kevin De Bruyne a eu l'opportunité de qualifier son équipe quelques minute après son but, la situation ne bougera plus, jusqu'à la séance de tirs au but, remporté par le Real Madrid.
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