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2 min de lecture
L'entraîneur rémois Samba Diawara.
Crédit : Matthieu Mirville / DPPI via AFP
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Ce devait être une immense fête, cela devient presque une corvée. Vainqueur de la Coupe de France en 1950 et 1958, plus finaliste de l'épreuve depuis 1977, le Stade de Reims avait coché la date de cette finale contre le Paris Saint-Germain samedi 24 mai pour faire rêver ses supporters. Mais le club pourrait finalement envoyer une équipe B au Stade de France, en accord avec la direction.
La raison ? Son maintien, toujours pas acquis malgré la fin officielle de la Ligue 1 samedi dernier. Lors de la 34e et dernière journée du championnat, les Champenois, battus à Lille (1-2), ont été dépassés au classement par Le Havre dans les ultimes minutes de jeu. À cause d'un pénalty décisif des Normands dans le temps additionnel de leur rencontre à Strasbourg (3-2), les Rémois ont rétrogradé à la 16e place, synonyme de barrage.
La formation marnaise doit désormais affronter le FC Metz, survivant des play-offs de Ligue 2, dans une confrontation aller-retour pour éviter une relégation dans la division inférieure. Et ce, avec un calendrier serré malgré une adaptation validée par la Ligue : Reims ira en Lorraine mercredi, avant de se rendre à Saint-Denis samedi, pour ensuite recevoir les Messins le jeudi suivant.
Autrement dit, la finale "passe au second plan" pour l'entraîneur Samba Diawara, selon ses mots employés après la défaite dans le Nord. "C'est malheureux à dire, mais on a un match à disputer mercredi. On verra l'état dans lequel seront les joueurs après mais ils n'ont pas le choix (de privilégier le barrage), on n'a pas le choix. C'est une question de survie du club", a-t-il ajouté.
En grande difficulté financière en raison de la crise des droits TV, Reims irait au devant de graves conséquences économiques en cas de descente. "Cela va être difficile de se concentrer (sur la finale). Tant que le maintien n'était pas acquis, je n'y pensais vraiment pas. Je ne vais pas dire que je n'ai pas envie de la jouer car on est allés la chercher mais je pense qu'elle aura un goût amer", a confirmé le gardien Yehvann Diouf ce week-end.
Preuve de la tension autour des Champenois, le président Jean-Pierre Caillot a renoncé à son challenge de parcourir le trajet de Reims à l'enceinte dyonisienne à vélo pour la finale, comme il l'avait annoncé après la qualification.
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