"France-Allemagne, comme d'habitude. France-Allemagne qui cogne dans notre cerveau. Notre meilleur ennemi, notre ennemi intime". À la simple évocation de la demi-finale de l'Euro 2016 qui opposera les Bleus à leurs voisins, Pascal Praud revit instantanément un souvenir qui aura marqué sa jeunesse mais aussi toute une génération et l'histoire du football français. "En 82 j'avais 18 ans. Je me souviens où j'ai vu le match. J'étais à Nantes, dans la maison avec mon papa et on a regardé ce match, et il est intact aujourd'hui dans ma mémoire", confie le journaliste. Un souvenir encore vivace qui reste aujourd'hui "le plus grand match que j'ai vu".
Le 8 juillet 1982 au Stade Sanchez Pisjuan de Séville, la RFA et la France livraient un match épique qui a vu la France mener 3-1 lors de la prolongation avant de s'écrouler et de perdre le match aux tirs au but. Une rencontre marquée par la sortie violente de Harald Schumacher, le gardien allemand, sur Patrick Batiston qui perdait connaissance. Pas de faute, pas de penalty, pas de carton rouge. Une erreur grossière de Charles Corver.
L'écueil pour Didier Deschamps serait de ne pas jouer ce match, c'est ce qui c'était passé en 2014
Pascal Praud
Une rencontre mythique qui a forgé une conviction chez Pascal Praud. "Quand j'entends seule la victoire est belle, ça me fait toujours rire. Je trouve que c'est la phrase la plus bête du foot français, et en général de la vie, parce que c'est l'émotion qui reste", argumente-t-il. Une émotion qu'il espère revivre le 7 juillet prochain à travers le prochain affrontement face aux champions du monde, livré par une équipe de France qui séduit le chroniqueur de RTL Matin. "Elle est solidaire, elle manque peut-être d'expérience, elle manque peut-être d'un très grand joueur. Mais elle est physiquement très très au point", juge le présentateur d'On Refait Le Match.
"C'est la revanche de 2014. L'écueil pour Didier Deschamps serait de ne pas jouer ce match, c'est ce qui c'était passé en 2014", explique Pascal Praud. Ce dernier souhaite un panache qui sied à ce groupe plein de fraîcheur lorsqu'il est relâché et lâché. "Je pense qu'il faut prendre des risques", analyse-t-il. Il faut ainsi "jouer sur nos qualités, c'est à dire sur l'offensive. On a la meilleure attaque". "Elle me plaît cette équipe, je lui trouve des qualités de spectacle, de risque et d'audace", avoue le journaliste de RTL. Ainsi, avec un objectif de demi-finale atteint, il faut laisser place à l'exploit, au panache. "Maintenant tu as envie d'un scénario, tu as envie d'être emporté", conclut-il.
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