À l'issue d'un appel d'offres dont le montant acquis est historique, le président de la LFP se réjouit de conserver les mêmes diffuseurs : "Il y a une grande chance pour nos téléspectateurs, c'est que les choses ne changent pas beaucoup. Malgré l'appel d'offres d'aujourd'hui, nous avons toujours Canal+, et nous avons beIN Sports. Pas de perturbations dans leurs habitudes", explique-t-il au micro de RTL.
Grand gagnant de cet appel d'offres, Canal+ a donc fait l'acquisition des lots 1 et 2qui correspondent aux deux plus belles affiches de chaque journée plus le match du vendredi soir. Une belle victoire pour le groupe français dont se félicite le président de la Ligue, tout en appréciant le partage avec la chaîne qatarie.
"Canal+ est le diffuseur historique du football français depuis 1984. Je ne l'oublie pas. Mais nous sommes dans un pays de droit où s'applique le principe de la libre concurrence. Nous sommes tenus de faire des appels d'offres où le meilleur l'emporte. Il y a un partage entre Canal et beIN, et j'en suis satisfait".
Alors que les chaînes publiques ne sont évidemment pas présentes parmi les diffuseurs du championnat de France, Thiriez rappelle que, malgré sa volonté, les lois du marché empêchent ces diffuseurs de pouvoir se mêler à la lutte : "Il faut être honnête, en Europe, il n'y a pas un seul pays où les championnats sont diffusés sur les chaînes en clair. Aujourd'hui les chaînes en clair ne sont pas candidates car le produit est sans doute trop cher".
Heureux des 748,5 millions récoltés après l'appel d'offres pour les droits tv de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour la période 2016-2020, Frédéric Thiriez est revenu pour RTL sur cette réussite, expliquant en partie à quoi sert cet argent et comment il est utilisé.
Bien souvent, les citoyens qui entendent les sommes allouées au football professionnel se scandalisent que de tels capitaux soient rassemblés pour un simple sport. Avant toute chose, c'est d'abord cette idée reçue que Frédéric Thiriez a tenu à combattre, rappelant que la filière était également créatrice d'emplois en plus d'assumer des dépenses tout aussi colossales.
"Je déteste l'idée du pactole. Je voudrai vous donner un
chiffre. L'année dernière, le football professionnel a versé en impôts et en charges sociales la somme
de 702 millions d'euros. Cet argent n'est donc pas totalement scandaleux. Il
correspond à peu près au montant des impôts et des charges que nous versons
chaque année", a ainsi déclaré le président de la LFP, invité de "RTL Soir".
A quoi vont servir ces 748,5 millions d'euros ? Si la somme semble démesurée, Frédéric Thiriez fait le point sur l'utilisation qu'en fait la LFP pour chapeauter le football français : "Cela sert à faire vivre nos 40 clubs professionnels, avec
leurs villes, leurs employés, leurs contrats. C'est 25.000 emplois. Il ne faut quand
même pas négliger 25.000 emplois. Cela fait vivre le football amateur que nous finançons
à hauteur de 18 millions d'euros par an".
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