C'est sans doute la Une la plus explosive du journal L'Équipe. Le 19 juin 2010, le quotidien sportif publiait le contenu d'un violent accrochage entre Nicolas Anleka, attaquant des Bleus, et son sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du match France-Mexique de la Coupe du monde 2010.
"Va te faire enculer sale fils de pute". Une phrase choc, violente, qui a fait couler beaucoup d'encre. Une altercation vive entre les deux hommes, qui sera à la genèse de l'épisode le plus sombre de l’histoire des Bleus, la grève de Knysna. Mais voici que 8 ans plus tard, Raymond Domenech lui-même vient au secours du joueur.
Lors d'un documentaire diffusé sur Canal+ dimanche 3 juin, l'ancien sélectionneur est revenu sur le contenu de la dispute. "Il n'a pas dit ce qui était écrit dans les journaux, ça c'est une certitude", insiste Raymond Domenech. "À la mi-temps je lui dit : 'Nico moi ce que je veux, c'est que tu ailles dans la profondeur'. On est 10 sur le banc on a tous vu que tu n'y allais pas", rapporte Domenech.
Nicolas Anelka ayant répondu "c'est toujours moi", son sélectionneur rétorque que c'est normal, étant donné que c'est son poste et donc son rôle en tant qu'attaquant de pointe. C'est alors que le joueur jette ses chaussures. "T'as qu à la faire ton équipe de merde", lâche alors Anelka. "T'as raison je vais la faire, tu sors", réagit alors Raymond Domenech en envoyant André-Pierre Gignac s'échauffer.
Le désormais consultant du groupe L'Équipe confie que c'est le tutoiement qui avait provoqué pour lui une cassure. Nicolas Anelka avait ainsi rompu la distance entre un joueur et son entraîneur. "C'est un manque de respect de la fonction (...) C'était fini, il n'y avait pas de débat", tranche-t-il sur Canal+.
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