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Dijon-Marseille : l'OM pour enchaîner, sur fond de "Gomis bashing"
Pris à partie par certains supporters contre Nancy, l'attaquant de l'OM a mis les choses au point en milieu de semaine.
Bafétimbi Gomis sous les couleurs de Marseille en août 2016
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
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Cela ne lui est jamais arrivé depuis le début de la saison, ce qui explique en grande partie sa 10e place au classement. L'Olympique
de Marseille va tenter d'enchaîner une deuxième victoire d'affilée en
Ligue 1, non pas vendredi 9 décembre (20h45) comme prévu mais le lendemain à 14h30. Six jours après son succès sur Nancy (3-0) au Vélodrome, l'équipe de Rudi Garcia se rend chez le 15e, Dijon, en ouverture de la 17e journée.
En coulisses, la semaine a été animée du côté du centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Pris à partie par une partie du public avant de répondre par un but contre l'ASNL, Bafétimbi Gomis a
tenu à rencontrer certains dirigeants de clubs de supporters. La réunion s'est tenue à huis clos mercredi 7 décembre. Le capitaine a pu échanger avec des membres du virage nord, là où était installée une banderole réclamant le transfert de l'attaquant vers Saint-Étienne, son premier club à qui il avait eu le tort, selon eux, de rendre hommage dans la presse.
"La manière dont on a géré les choses nous regarde nous, a réagi l'entraîneur Rudi Garcia en conférence de presse. Je peux juste vous dire que c'est réglé et que ça c'est fait en toute intelligence". Le club de supporters à l'origine de la banderole se serait excusé. De son côté, William Vainqueur, coéquipier de Gomis, a assuré que la fronde n'a pas perturbé outre-mesure l'attaquant de 31 ans, un "homme costaud qui aime la pression". Après 16 rencontres, l'ancien Lyonnais est d'ailleurs le meilleur buteur de l'OM cette saison avec sept réalisations en L1 et une en Coupe de la Ligue.
