Coupe du monde 2014 : Deschamps ne veut "retenir que le positif"
Eliminée par une équipe d'Allemagne efficace (0-1), la France peut quitter la Coupe du monde 2014 la tête haute. Si cette défaite peut laisser un goût amer, Didier Deschamps se veut positif.
Raté. L'équipe de France de football a arrêté sa route en quart de finale de la Coupe du monde, battue par une sélection d'Allemagne (0-1) réaliste à défaut d'être brillante. La déception était grande du côté des Bleus mais Didier Deschamps tâchait de garder le sourire après la rencontre.
"Il ne manquait pas
grand chose", souligne ainsi le sélectionneur de Bleus après la rencontre. "Mais c'est ça, le haut niveau. L'Allemagne a l'habitude
de ce genre de rendez-vous, ils ont plus d'expérience. Ils marquent
un but sur coup franc très tôt... Même si on a fait un début de
match un peu timide, on a réalisé beaucoup de bonnes choses, on
s'est créé beaucoup de situations. On n'a pas de réussite, on
manque d'efficacité et Neuer fait parades qu'il faut. Il y a un sentiment
de frustration chez les joueurs car l'écart n'est pas si important. C'est un match dans la lignée de
ce qu'on fait depuis le début du Mondial mais cette fois, c'est face
à un adversaire de plus haut niveau."
Deschamps fier de ses petits Bleus
Pour le champion du monde 1998, pas question de se lamenter sur son sort. "On est quart de finaliste donc ça signifie quelque chose. On fait, en terme de match et de contenu, de très bonnes choses. En face, il y a l'habitude du rendez-vous, cette expérience qui aide dans des matches très serrés", explique que le technicien français qui se dit "fier" de ses joueurs. Et il y a de quoi. Alors que de nombreux observateurs ne donnaient pas cher de la peau des Français, ils ont redonner des couleurs au maillot bleu, réconciliant l'équipe de France avec son public.
Une chose est sûre: les Bleus ne voulaient pas s'arrêter en si bon chemin. "Il y a beaucoup de tristesse, de déception, de frustration", confie ainsi DD. "Je ne peux pas enlever ce sentiment, je ne peux pas oublier tout ce qu'on a fait de bien. L'ambition, c'était de continuer. Ca se joue à pas grand chose. C'est une fierté d'avoir travailler au quotidien, d'arriver jusque là avec eux." Deschamps le sait, pour devenir champion du monde, il faut "de la qualité, de la réussite et un peu de chance". Ses protégés ont manqué d'un peu de tout ça dans la chaleur étouffante du Maracana. Et même d'un peu plus.
Et maintenant, l'Espagne
Mais l'avenir des Bleus est rose, assure Deschamps. "Un groupe est né avec la qualification contre l'Ukraine. Tout au long de notre parcours, on a fait de très bonnes choses. Mais on n'a pas l'expérience internationale de l'Allemagne avec des joueurs qui ont l'habitude de jouer des Coupes d'Europe ou des championnat d'Europe", explique-t-il.
"Je suis fier de mes joueurs, sur et en dehors du terrain. On avait de
bonnes prédispositions, il faut désormais maintenir l'état
d'esprit et la qualité de l'effectif. Je préfère retenir le
positif depuis qu'on a mis le pied au Brésil le 9 juin." Rendez-vous le 4 septembre, face à l'Espagne.
