Benzema : les propos de Darmanin "ne peuvent que faire augmenter la fracture en France", estime Florian Gazan
Gérald Darmanin a déclaré qu'il retirerait ses propos si Karim Benzema "twittait" pour "pleurer également" l'assassinat du professeur de français d'Arras.
Dans On refait le match, sur RTL, Dave Appadoo, Florian Gazan et Gilles Verdez sont revenus sur l'affaire qui mêle politique, actualité internationale et sport, entre Gérald Darmanin et Karim Benzema. En effet, lundi 16 octobre, le ministre de l'Intérieur a accusé l'attaquant français d'être "en lien notoire avec les Frères musulmans", sur fond de conflit entre Israël et le Hamas. Le clan Benzema a d'ailleurs annoncé déposer plainte contre plusieurs politiques.
Pour Gilles Verdez, avec ses propos, Gérald Darmanin "fait de la politique" : "Benzema est un personnage controversé. 'Je vais, en pré-campagne électorale ou en pensant à une carrière future, marquer le coup et montrer que je peux taper sur des gens célèbres sans avoir peur. Et je suis certain de ratisser des voix à droite et à l'extrême droite'".
Une position partagée par Florian Gazan qui est même allé un peu plus loin. Selon lui, en tapant sur Karim Benzema, "c'est un symbole fort". "Si Gérald Darmanin s'attaque à lui, ce n'est pas anodin", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter que "ce genre de déclarations ne peuvent que faire augmenter cette fracture qu'il y a en France."
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