Voile : en rémission d’une leucémie, Lilian Mercier est au départ de la Mini Transat

Depuis des mois Lilian Mercier a coché la date du dimanche 24 septembre sur son calendrier. Depuis des mois il se prépare pour ce rendez-vous, cet incroyable défi, cette formidable leçon de vie, trois ans après que les médecins lui ont diagnostiqué une leucémie.
Dimanche 24 septembre, au large des Sables d’Olonne et à la barre de son monocoque de 6,50 mètres, Lilian Mercier va donc prendre le départ de la 24è édition de la Mini Transat, direction Saint-François en Guadeloupe, une épreuve en solitaire, sans assistance et sans moyen de communication moderne.

"Ce projet, j’ai commencé à travailler dessus quand j’étais à l’hôpital", explique celui qui à l’âge de 17 ans avait été sacré champion du monde junior de voile dans la catégorie skiff (29er) avant que sa carrière ne soit stoppée par la maladie. "C’était mon but, mon objectif de guérison, ma façon de me battre et de me relever même si la reconstruction physique a été longue et difficile car la leucémie m’a fait perdre 12 kilos et surtout beaucoup de masse musculaire. Il a fallu que je réapprenne à marcher et à reprendre doucement le sport pendant deux ans avec un kiné".

Désormais en rémission, mais pas totalement guéri, "je le serai définitivement en mars 2026, cinq ans après l’arrêt de mes traitements", c’est donc un nouveau défi qui s’annonce au départ de cette course qui, par le passé, a entre-autre sacré Yvan Bourgnon, Yves Parlier, Yannick Bestaven et plus récemment Thomas Ruyant.

"Ce projet est à la fois sportif car je vais tenter de mener à bien cette course et derrière ça il y a le projet solidaire pour aider d’autres jeunes à monter des projets malgré la maladie. Je veux leur dire d’aller jusqu’au bout de leur aventure", ajoute Lilian Mercier qui espère rallier la Guadeloupe sans encombre.

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