- Accueil
- Sport
- Autres sports
- VIDÉO - La belle "Marseillaise" a capella des basketteurs français
VIDÉO - La belle "Marseillaise" a capella des basketteurs français
En Serbie, confrontés à un système de sonorisation capricieux, les joueurs de l'équipe de France de basket ont chanté l'hymne national a capella sous les applaudissement des 22.000 spectateurs de la salle.
À moins d'un mois du début de l'Eurobasket organisé à domicile, l'équipe de France de basket continue sa préparation dans l'optique de réaliser un doublé magnifique. Mercredi 12 août, les Bleus de Vincent Collet étaient donc à Belgrade pour y défier la Serbie, puissance majeure du Continent et clairement parmi les favoris pouvant prétendre au titre, le 20 septembre prochain à Lille.
Pourtant rien ne s'est passé comme prévu pour les coéquipiers de Tony Parker et Boris Diaw, et ce avant même le début de la partie. Après avoir longtemps attendu un bus très en retard à leur hôtel, les Bleus ont bien cru qu'ils ne pourraient même pas entonner leur hymne national, la faute à un disque rayé. À trois reprises, l'organisation a effectivement tenté de lancer "La Marseillaise", sans réussite.
Un public serbe fair-play
Mais heureusement, le médecin historique de l'équipe de France, Serge Petuya, s'est alors saisi d'un micro. "Allons enfants de la patrie...", les joueurs et le reste du staff lui emboîtant immédiatement le pas pour un hymne d'anthologie, chanté entièrement a capella. Preuve de la beauté du moment, les applaudissements très sportifs des quelque 22.000 spectateurs qui garnissaient la Belgrade Arena.
Ce fut pourtant l'un des rares moments de plaisir des joueurs français au cours de la soirée. Pour le match qui était voulu comme le plus dur de la préparation par le sélectionneur, les tricolores n'ont pas été déçus, subissant une lourde défaite (73-63) en enchaînant les erreurs d'inattention et les pertes de balle. Mais c'est justement ce que venaient chercher les Bleus en Serbie : désormais capables de lister les aspects de leur jeu à améliorer, ils ont encore six matches de préparation pour redevenir l'escouade de 2013 qui avait apporté son premier titre au basket français.
