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Vendée Globe : pourquoi certaines zones sont interdites aux skippers
La fameuse course à la voile sans escale et en solitaire essaie de minimiser son impact sur l'environnement. Pour cela, elle a mis en place pour la première fois des zones d'exclusion pour préserver la biodiversité.
La nageoire de la baleine a fait progresser la conception de pales d'éoliennes.
Crédit : DR
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Le 6 décembre 2020, le bateau de l'espagnol Didac Costa entre en collision avec une baleine. Sans dommage pour les deux. C'est pour éviter ce type d'incident arrivé lors de la dernière édition du Vendée Globe que les organisateurs de la course ont créé les zones de protection de la biodiversité, des endroits de la mer où les skippers sont interdits de passage afin de préserver la faune marine. Une première depuis que cette course est née en 1989.
Il s'agit de lieux où les mammifères marins sont susceptibles d’être pour s’alimenter ou pour se reproduire. Il y a deux zones d'exclusion, situées dans l'Atlantique nord. La première se trouve vers les Açores, lieu où vivent et où passent pour leur migration des espèces de rorquals, baleines et cachalots. La seconde est vers le Cap Vert, zone de reproduction et de mise à bas de baleines à bosse durant entre octobre et mars. Elles ont été définies par le consortium scientifique "Share the Ocean" et l’organisation du Vendée Globe.
Par ailleurs, en cas de rencontre avec des cétacés -collision ou rapprochement dangereux- les bateaux sont équipés d'un système d’alerte. Ce bouton permet aux skippers d'informer la direction de la course de la présence de baleines ou de requins par exemple. Celle-ci prévient ensuite les autres concurrents afin qu'ils évitent la zone.
