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Conrad Colman au large de Lorient en septembre 2024
Crédit : Georgia Schofield
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Marin accompli, vainqueur en 2012 de la Global Ocean Race, 16e du Vendée Globe 2016-2017 en 110 jours après un démâtage au large du Portugal, recalé de la dernière édition pour faute de sponsors, Conrad Colman repart à l’assaut du tour du Monde le 10 novembre prochain.
Et comme en 2017 où il fut le premier marin des temps modernes à terminer un tour du monde sans avoir recours aux énergies fossiles, il reprend la mer avec le même engagement écologique. Ainsi, à bord de ce monocoque qui avait terminé 10è du dernier Vendée Globe entre les mains de Maxime Sorel, il a installé 31 panneaux solaires et 2 hydro générateurs qui viendront alimenter les appareils électroniques de son bateau. Ces équipements remplacent les 200 litres de gazole qui seront utilisés par les autres skippers.
Mais le marin surnommé "Crazy kiwi" s’est aussi équipé de voiles recyclables, fabriquées à partir d’un seul matériau et réutilisables à l’infini. Tout a donc été pensé pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement jusqu’à la nourriture qui sera végétarienne à bord.
Au-delà de cet engagement, Conrad Colman entend bien jouer un rôle sportif dans cette course. Cela fait des mois qu’il s’y prépare avec un coach de performance pour faire aussi bien que le précédent skipper de ce bateau qui avait mis 80 jours pour boucler son tour du Monde.
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