Tour de France : que risque un lanceur de clou ?

C'est le coup de gueule de ce début de Tour de France. À l'issue de la deuxième étape, entre Vitoria-Gasteiz et Saint-Sébastien au Pays basque espagnol, et remportée par le Français Victor Lafay, un autre tricolore s'est illustré : Lilian Calmejane. En effet, le coureur de l'équipe Intermarché-Circus-Wanty a publié une vidéo sur les réseaux sociaux montrant sa roue avec des clous plantés dedans.

Le coureur Albigeois a ainsi écrit : "Merci pour ce genre de connerie humaine. Je pense ne pas avoir été le seul, victime de crevaison dans le final. Sachez qu’on peut tomber et se faire très mal avec vos conneries bande d’abrutis." En tout, ce sont près de vingt coureurs qui ont été victimes de crevaisons immédiates, dont sept chez l'équipe Cofidis.

Même si aucune enquête n'a encore été ouverte, le ou les auteurs de cette action sont passibles de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. En 2012, lors de la quatorzième étape du Tour, dans le Mur de Péguère, dans les Pyrénées, plus de 70 coureurs avaient subi des crevaisons. Le maillot jaune de l'époque, Bradley Wiggins, avait fait ralentir le peloton, pour notamment permettre le retour de Cadel Evans, quatrième au général, victime de ces clous. 

Le parquet de Foix avait alors ouvert une enquête pour "dégradations et mise en danger de la vie d'autrui", après que la direction du Tour de France a porté plainte.

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