C'est une grande première. Les trajectoires des deux clubs phares du rugby francilien se croisent enfin dans une rencontre à élimination directe en Top 14. Après six ans d'échec, les Parisiens ont enfin accroché les phases finales du Top 14 au terme d'une saison régulière accomplie où ils ont longtemps tenus tête au duo, Toulon et Clermont.
Quatrièmes de la saison, les hommes de Gonzalo Quesada sont donc logiquement favoris de cette opposition où ils seront portés par leur public de Jean-Bouin. Attention tout de même à bien gérer la pression. C'est la principale interrogation autour de cette rencontre alors que le Racing-Métro a enchaîné les matches couperet ces dernières saisons. Une question que balaye le capitaine, Sergio Parisse : "Les jeunes ont malgré tout eu beaucoup de temps de jeu cette année et la précédente. Je ne pense pas que l'expérience des phases finales sera si déterminante".
Le Stade Français fait une saison un peu plus accomplie donc on n'est pas favoris
Laurent Travers
L'expérience sera néanmoins clairement du côté du Racing et son talonneur Dimitri Szarzewski, ancien stadiste (2005-2012), compte bien en profiter : "Nous, ça fait six ans d'affilée que l'on joue les phases finales et de ce point de vue-là j'espère que l'on sera un peu plus mature que le Stade Français". Malgré cela, Laurent Travers se place en position d'outsider. "Le Stade Français fait une saison un peu plus accomplie donc on n'est pas favoris mais on va faire honneur à notre club", a-t-il répondu au micro de RTL refusant de parler "d'échec" en cas de défaite.
La dynamique de la saison plaide inversement pour le Stade Français, vainqueur des deux derbies (23-19 et 28-19) face à des Racingmen dont le parcours a été davantage chaotique. Paris a également proposé un jeu plus abouti que son voisin, davantage réputé pour sa conquête et sa rigueur défensive. "On a une bonne défense, ils ont une bonne attaque. Ils mettent énormément de volume", souligne ainsi Laurent Travers, l'entraîneur des avants du Racing.
Soit on est champions, soit on sera déçus parce qu'on est à trois matches du Graal
Pascal Papé
Et Pascal Papé ne cache pas ses objectifs. "Soit on est champion, soit on sera déçu parce qu'on est à trois matches du Graal. Il y a beaucoup de motivation, de plaisir et de pression positive car on l'attend depuis six ans pour la plupart", a-t-il déclaré au micro de RTL évoquant "un grand match mais surtout une étape" vers le célèbre bouclier de Brennus.
Mais résumer le Racing à sa défense de fer est cependant réducteur. Il possède en effet en Brice Dulin, Juan Imhoff et Teddy Thomas des joueurs capables d'un exploit individuel. Le Stade Français aussi, avec Jonathan Danty, Waisea et Julien Arias.
Mais le vrai duel pourrait bien être entre les deux ouvreurs internationales, Morné Steyn du côté parisien et Jonathan Sexton du côté francilien. Deux joueurs aux performances en dents de scie depuis leur arrivée à l'été 2013 et qui ont l'occasion de justifier enfin leur statut. Deux buteurs fiables aussi, qui auront peut-être entre leurs pieds l'issue du match. Gare à l'indiscipline donc si les équipes veulent continuer à rêver des demi-finales et d'une possible finale dans l'antre du Camp Nou.
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