Ce projet de recherche va débuter dimanche 15 janvier dès le
départ de la 14è édition de The Ocean Race qui sera donné d’Alicante (Espagne). À chacune
des sept étapes de la course qui s’achèvera en juin prochain à Gênes (Italie)
après un tour du Monde de 32.000 milles via les trois caps mythiques, Horn,
Bonne Espérance et Leeuwin, des données seront collectées grâce aux capteurs
présents sur l’IMOCA Biotherm.
« Ces capteurs recueilleront des informations
essentielles sur le phytoplancton et la santé de l'Océan indique Paul
Meilhat. Toute la vie océanique repose sur le phytoplancton, qui favorise
l’absorption du CO2 et régule le climat sur Terre. C’est pourquoi ce projet de
recherche sera déterminant »
Pour réaliser cette mission délicate, les partenaires
scientifiques de la Fondation Tara Océan ont installé un microscope automatisé
de pointe à bord de l’IMOCA Biotherm, un instrument qui va capturer des images
en haute résolution de particules microscopiques telles que le phytoplancton
dans des environnements aquatiques.
En d’autres termes, cet équipement va prélever de petits
échantillons d’eau dans des zones de l’océan encore peu étudiées pour
rassembler des données géolocalisées de la vie marine microscopique, qui
viendront compléter les activités de recherche de la goélette Tara et
permettront de mieux cerner l’avenir de l'Océan.
Paul Meilhat et son équipage composé des skippers Damien
Seguin, Antony Marchand et Amélie Grassi font partie des onze concurrents
engagés au départ de The Ocean Race, le 15 janvier 2023 à Alicante. La
première étape de 1 900 milles nautiques emmènera les bateaux jusqu’au Cap
Vert.
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