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Roland-Garros : comment sa détermination et sa motivation ont mené Yannick Noah à la victoire en 1983
Il y a bientôt 40 ans, Yannick Noah gagnait Roland-Garros. Un aboutissement après un entraînement digne d'un gladiateur.
Yannick Noah remporte Roland Garros en 1983
Crédit : AFP
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Déjà à 17 ans, le jeune Yannick Noah savait quelle était la clé d'un tel succès : "L'entraînement", explique-t-il face caméra. C'est alors un jeune espoir du tennis français. Ce principe, Yannick Noah le met en application depuis son arrivée en France à douze ans. C'est par le travail que Yannick Noah s'est imposé dans le tennis français puis sur la scène internationale.
En 1983, le joueur a 23 ans, il est prêt, enfin, presque : il échoue au tournoi de Monte-Carlo. Yannick Noah se prend une claque, deux mois avant Roland-Garros. C'est un électrochoc pour le joueur.
Il enchaîne alors, combatif, tous les tournois sur terre battue comme des entraînements et tous les jours, encore et encore, il vit pour s’améliorer : "Je faisais des entraînements durs, des séances de six heures. Je gagne à Madrid ; il y avait un golf à côté, je suis allé courir dix bornes après le match".
En parlant de Roland-Garros, Yannick Noah dit qu’il s’est "préparé pour gagner". L’entraînement continue jusqu’au bout, jusqu’au jour J, comme le raconte Jean-Alphonse Richard sur RTL en 2016 : il "se prépare comme un boxeur champion du monde".
Après la victoire le 5 juin 1983 face à Mats Wilander, Yannick Noah remerciera toutes les personnes qui l’ont aidé, le "fruit d’un travail en commun" de dur labeur.
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