La 115e édition des internationaux de France a débuté ce dimanche 22 mai à Paris. Marion Bartoli, qui a pris sa retraite sportive à la surprise générale en 2013, avait atteint le stade des demi-finales de Roland-Garros en 2011. Aujourd'hui consultante à Eurosport et impliquée dans le monde de la mode, elle garde un œil avisé sur le monde du tennis d’aujourd’hui, et estime, comme deux-tiers des Français, que les tennismen français ne seront pas en mesure de l'emporter cette année, et s'attend à ce que Novak Djokovic soulève la coupe des Mousquetaires. Mais elle reste positive.
"On a nos chances, il faut y croire, sourit-elle. Tsonga peut vraiment se re-booster et ensuite, en deuxième semaine, montrer l'étendue son talent, Gasquet est toujours dangereux... Je pense qu'on peut avoir au minimum deux Français en deuxième semaine chez les hommes."
Le plus important à Roland-Garros c'est se servir du public
Marion Bartoli
Dans le tableau dames, Marion Bartoli estime que Kristina Mladenovic pourrait faire bonne figure, et que la victoire de la France en demi-finales de Fed Cup pourrait aider les Françaises à "mieux gérer la pression". "Kiki adore jouer à Paris sur des grands courts devant son public, explique-t-elle. Elle avait battu Li Na, Eugénie Bouchard...".
Marion Bartoli a également des conseils à donner à ses anciennes adversaires. "Je trouve que le plus important à Roland-Garros, c'est de se servir du public, affirme-t-elle. Des fois, le public est difficile à chercher, un peu dans l'attente. (Les gens) veulent voir du beau tennis, mais quand on s'encourage sur le terrain ils répondent présent, et pour l'avoir vécu, cela fait vraiment la différence. Donc j'ai envie de leur dire d'aller chercher la foule. Et après ça laisse de beaux souvenirs."
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