Procès Karabatic : Nikola Karabatic "très en colère" en apprenant les paris

La star du handball français, Nikola Karabatic, affirme ce mercredi 17 juin devant le tribunal de Montpellier qu'il avait été "très en colère" en apprenant que certains de ses proches avaient effectué des paris sur Cesson-Montpellier, un match de son club en 2012.

"Je ne parierais pas sur mon sport", assure l'international français, qui précise que son mental de vainqueur lui interdit de parier sur sa propre défaite et qu'il n'aurait jamais laissé ses coéquipiers jouer comme des débutants. Poursuivi pour escroquerie aux côtés de 15 autres personnes, il assure également que "s'il y avait un match que Montpellier pouvait perdre", c'était "bien celui-là".

Il juge également "inadmissible qu'on puisse penser" qu'il avait pu "truquer un match". Nikola Karabatic gagnait par ailleurs un million d'euros par an. Il n'avait donc pas besoin de parier 1.500 euros sur un match pour se payer un voyage à Ibiza, comme l'accusation le pense.

Interrogé à propos des coups de téléphone qu'il a passés ce jour-là, Nikola Karabatic assure qu'il s'agissait seulement d'appels visant à vérifier que sa compagne, elle aussi accusée, avait pris ce qu'il fallait pour aller "bruncher chez des amis". Quelques minutes plus tôt, son frère cadet, Luka, a tout fait pour ne pas salir la légende Karabatic. Lui a bien parié et ne semble pas le regretter. "Je suis bien content d'avoir retiré mes 25.000 euros quand je vois ce que cette affaire m'a coûté", a-t-il déclaré en regardant ses avocats.