Mondiaux de relais : les Kényanes du 4X1500 m marquent les esprits

La première journée des Mondiaux de relais a été marquée par deux records du monde, avec les Kényanes du 4X1500 mètres et les Jamaïcains au 4X200 mètres.

Les Kényanes aux Mondiaux du relais le 24 mai 2014.

Crédit : CHRISTIAN PETERSEN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

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Deux records du monde inhabituels, oeuvres des Kényanes du 4X1500 m (16:33.58) et des Jamaïcains au 4X200 m (1:18.63), ont éclairé la première journée de l'édition inaugurale des Mondiaux de relais, ce samedi à Nassau (Bahamas).

Les Français décrochent le bronze

Idéalement lancés par leur leader Christophe Lemaitre, les Français ont réussi leurs débuts en décrochant la médaille de bronze au 4X200 m. Dans une épreuve rarement disputée, ils ont profité de la disqualification des Américains, coupables d'un passage hors zone, pour monter sur le podium.

"C'est une médaille mondiale et cela récompense les efforts du collectif", a souligné Lemaitre, quadruple champion d'Europe. En passant, les Bleus ont amélioré le record continental (1:20.66). Mais ces prestations du 4X200 m n'ont pas l'éclat du chrono réalisée par les athlètes des hauts-plateaux.

Les Kényanes ont marqué les esprits

Mercy Cherono, Faith Kipyegon, Irene Jelagat et Hellen Obiri ont marqué les esprits. Elles ont retranché plus de 30 secondes aux deux précédentes marques réalisées, dans des formations différentes - preuve de la densité du réservoir -, le mois dernier à l'altitude de Nairobi (1800 m).

Au niveau de la mer, plus indiqué pour les performances en demi-fond, les quatre 'magnifiques' ont donné sa vraie dimension au record et au pays roi des courses de résistance. "Nous avons une équipe forte et, surtout, nous avons été à la hauteur", a souligné Obiri, dernière relayeuse. Sûres de leur force, les dames du Kenya ont foncé. A l'image de la benjamine, Kipyegon (20 ans), qui a salué la compagnie des trois autres concurrentes au second relais.

Blake, retour gagnant

Même sans le sextuple champion olympique Usain Bolt, la Jamaïque reste la nation phare du sprint. En dépit de passages approximatifs, les 'jaune et vert', avec le revenant Yohan Blake pour finir, ont grignoté 5/100e au précédent record des Américains du Santa Monica Track Club, vieux de plus de 20 ans.

Outre Blake, dauphin de Bolt aux Jeux de Londres année et qui avait connu une saison blanche en 2013, la Jamaïque alignait Nickel Ashmeade et Warren Weir, bronze olympique sur le demi-tour de piste. Aux Jeux de Londres, le podium du 200 m avait été annexé par les représentants de l'île-crocodile.

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