En cas de victoire jeudi (20h50) dans sa salle, le CSP Limoges sera champion de France pour la dixième fois de son histoire et la première depuis 2010.
C'est un pas vers le titre
Jean-Marc Dupraz, entraîneur de Limoges
Deux matches de haute volée, de l'intensité et un jeu collectif parfaitement rôdé : les deux victoires du CSP lors des deux premières manches ne souffrent d'aucune contestation. La première manche (77-65) sur le parquet strasbourgeois a été menée de bout en bout par les hommes de Jean-Marc Dupraz. David Andersen a été le seul à surnager, alors que les Limougeauds ont fait parler leur expérience, notamment celle de Johan Petro, ancien pensionnaire de NBA.
À peu près le même son de cloche lors de la deuxième manche (74-68). Sur son parquet, la SIG n'a fait le jeu que par intermittence, ne gagnant que le deuxième quart-temps (26-16). Et avec une imprécision permanente (39% sur le match, 9/32 à 3 points). Un homme a particulièrement brillé lors de cette rencontre, l'intérieur de Limoges Nobel Boungou Colo.
L'entraîneur du CSP Jean-Marc Dupraz, sans s'enflammer sur le match, a simplement déclaré : "C'est un pas vers le titre, mais il en reste encore un à faire. On a fait un bon match d'équipe face à une bonne équipe de Strasbourg qui a réagi. Il faut se réjouir d'avoir arraché difficilement cette victoire".
Si on n'a pas envie d'y croire, alors autant s'arrêter tout de suite
Antoine Diot, meneur de Strasbourg
Si les Strasbourgeois ont mieux résisté lors de la deuxième manche, ils sont aujourd'hui dos au mur, comme l'affirme le meneur strasbourgeois Antoine Diot : "Il reste encore des matches, si on n'a pas envie d'y croire autant s'arrêter tout de suite (...). On a envie de tout donner même si on sait que ce sera difficile. À nous de faire le nécessaire pour y arriver. On est dos au mur mais on n'a plus rien à perdre".
Attention néanmoins à ne pas se faire "sweeper" (battre 3-0) pour les hommes de Vincent Collet. Car la troisième manche se déroulera au Palais des sports de Beaublanc, l'antre Limougeaude où règne une ambiance électrique. De ce côté-là, Antoine Diot relativise : "Ça ne va pas être simple. Ce sera chaud à Beaublanc... mais comme partout".
Réponse à 20h50 à Limoges, pour la consécration finale du CSP la renaissance de l'espoir pour les Strasbourgeois
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