JO Paris 2024 : va-t-on voir les Daft Punk se reformer pour la cérémonie d'ouverture ?

Ils étaient la référence du mouvement de musique électronique "French Touch" à l'international. Après 28 ans d'activité, les Daft Punk avaient annoncé leur séparation le 22 février 2021, à la surprise générale, dans une vidéo intitulée Epilogue. Depuis, un retour du duo Thomas Bangalter-Guy-Manuel de Homem-Christo fait fantasmer, jusqu'à l'organisation de la cérémonie d'ouverture des JO Paris-2024.

En effet, mardi 24 octobre, Thomas Jolly, directeur artistique des Jeux olympiques de Paris, a déclaré sur France Inter : "On ne peut pas ne pas penser aux Daft Punk quand on pense à une exposition internationale". Et selon les informations du Parisien, les discussions ont déjà commencé il y a plusieurs mois avec le duo, mais ce rendez-vous se serait conclu sans accord. L'entourage des Daft Punk, comme le ministère de la Culture, n'ont pas fait de commentaire sur ce dossier, suivi de près par l'Élysée. 

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques est suivie par plus d'un milliard et demi de téléspectateurs, et peu d'artistes français sont autant connus à l'international : Jean-Michel Jarre, Phoenix, Mylène Farmer, Mireille Mathieu, Aya Nakamura, ou encore David Guetta et DJ Snake. À Londres, lors des JO de 2012, les Spice Girls s'étaient reformées pour un peu moins de cinq minutes de show. Et Thomas Jolly d'indiquer au Parisien : "S’ils (les Daft Punk) se décident la veille, on leur trouvera une place".

Thomas Jolly s'excuse et met fin aux espoirs

Mais l'espoir aura été de courte durée. Mercredi 25 octobre, dans une publication sur X (ex-Twitter), Thomas Jolly a tenu à clarifier ses propos, qui selon lui : "ont été confus et ont généré beaucoup d’attentes". En effet, il n'y aurait en réalité aucune chance de revoir les Daft Punk réunis sur scène pour les JO : "Après avoir échangé sur une possible présence à la cérémonie, la décision du groupe est de ne pas y participer", a-t-il corrigé dans son message, tout en s'excusant "de l’ambiguïté de [ses] propos".