Si n'importe quel athlète se réjouirait d'une médaille d'or décrochée aux Jeux Olympiques, la récompense financière varie selon la nationalité. Le Comité olympique international (CIO) ne rémunère pas les athlètes, mais ceux-ci peuvent recevoir de l'argent de leur État ou fédération sportive.
Par exemple, en France, l'État verse une prime de 65.000 aux médaillés d'or, de 25.000 euros pour l'argent et de 15.000 pour le bronze. Les entraîneurs reçoivent une somme deux fois inférieure et les fédérations sportives concernées touchent 35.000, 15.000 ou 8.000 euros selon la médaille.
Une gratification plutôt généreuse. Plus, par exemple, que celle offerte aux athlètes américains. Le Comité olympique et paralympique des États-Unis fournit 37.500 dollars américains (31.650 euros) aux médaillés d'or, puis 22.500 (18.980 euros) et 15.000 (12.650) pour l'argent et le bronze.
Bien mieux dotés que les athlètes français et américains, les représentants du Kazakhstan reçoivent 250.000 dollars pour l'or, 150.000 pour l'argent et 75.000 pour le bronze. Aucun Kazakh ne s'est imposé ou a terminé deuxième, mais la nation a empoché quatre médailles de bronze.
L'État insulaire de Singapour est celui qui se montre le plus généreux avec ses champions. Une médaille d'or permet tout simplement aux athlètes de devenir millionnaire, avec une récompense d'un million de dollars, comme l'explique le conseil olympique local. Pour l'argent, le pactole est de 500.000 dollars, pour le bronze, 250.000. De belles récompenses, dont ne profitent pour l'instant personne, aucun sportif singapourien s'étant démarqué à ces JO de Tokyo.
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