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Huit mois après les JO de Sotchi, la plupart des médaillés français déchantent

DÉCRYPTAGE - Hormis le biathlète Martin Fourcade, beaucoup, pour ne pas dire quasiment tous les médaillés français en Russie, sont retombés dans l'anonymat. Ils ont même bien du mal à trouver des sponsors pour financer leur saison.

Jean-Frédéric Chapuis et Jonathan Midol aux JO de Sotchi

Crédit : AFP/A.Klein

Isabelle Langé & Grégory Fortune

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Ils s'appellent Jean-Frédéric Chapuis, Arnaud Bovolenta, Jonathan Midol (skicross), Kevin Rolland, Marie Martinod (half-pipe, ski freestyle), Pierre Vaultier, Chloé Trespeuch (snowboard cross), ou encore Coline Mattel (saut à ski). Ils étaient les stars françaises des Jeux Olympiques de Sotchi. C'était en février 2014, du 7 au 23, en Russie. 

Pierre Vaultier, champion olympique du snowcross

Crédit : ANDREJ ISAKOVIC / AFP

Huit mois plus tard, alors que la saison hivernale approche, qu'ils sont sur le point de débuter une nouvelle saison, ces sportifs, pour la plupart, sont retombés dans l'anonymat, loin des projecteurs olympiques. C'est notamment le cas de Jean-Frédéric Chapuis, qui n'a pas transformé sa médaille d'or en argent.

La Fédération n'a pas augmenté le budget du freestyle

Malgré le triplé historique des Bleus en skicross, la Fédération n'a en effet pas augmenté le budget du freestyle. Surtout, le champion olympique de 25 ans galère à trouver des sponsors. Peu d'entreprises l'ont contacté. "C'est plus moi qui ai fait la démarche. D'ailleurs, je suis toujours en train de rechercher un sponsor bandeau. Je ne désespère pas de le trouver avant le début de la saison", poursuit-il, avec le sourire tout de même.

À Socthi, en février 2014, a France signait un triplé inédit lors de l'épreuve de skicross messieurs : Jean-Frédéric Chapuis (au centre) devançait Arnaud Bovolenta (à droite) et Jonathan Midol (à gauche)

Crédit : AFP/A.Klein

Malgré tout, Jean-Frédéric Chapuis, sous contrat avec les Douanes, est assuré d'un salaire mensuel. Il peut donc s'adonner à 100% à ses entraînements, ce qui n'est pas le cas de ses copains de podium à Sotchi qui doivent, eux, faire des petits boulots pour améliorer l'ordinaire.

Plateforme de financement participatif, club de supporters pour soulever des fon

C'est d'ailleurs un peu la débrouille pour nombre de ces sportifs qui ne sortent de l'ombre qu'une fois tous les quatre ans. Certains ont crée une plateforme de financement participatif. D'autres, comme Ophélie David, un club de supporters pour lever des fonds. Avec les 3.500 euros de bénéfices, l'ancienne championne du monde de skicross a ainsi pu aller préparer sa saison en Amérique du Sud.

La Française Ophélie David vise un podium en skicross

Crédit : AFP/F.Fife

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